• ... fait sa vaisselle

    ... balancé ses bouteilles de shampoing vides (à un moment, il faut bien s'y résoudre : oui, elles sont vides, et il n'y aura pas de génération spontanée de shampoing)

    ... retourné son matelas

    ... interprété les résultats d'électrophorèse de produits d'amplification de PCR des autres puits pour le compte-rendu à photocopier et rendre mercredi

    ... passé le chiffon à poussière sur le dessus de son meuble, où trainent ses bouquins

    ... balancé sa boîte de After Eight qui reste dans le coffre sous le lit (non, il faut aussi se rendre à l'évidence : il n'y aura pas non plus de génération spontanée de After Eight)

    ... emmené ses déchets de verre (qui commencent à former une montagne) dans la poubelle-à-verre à côté de la boulangerie

    ... récupéré sa batterie d'appareil photo en Picardie (grâce à son bras digne de l'Inspecteur Gadget)

    ... appris son texte d'anglais par cœur et l'a recorrigé dans un anglais parfait

    ... pondu des œufs en chocolat (ça s'appelle être une cloche)

    ... visionné pour la 3ème fois les aventures de Hopes Bridge-Adams sur Arte+7épisodes 1 et 2 d'une durée totale de près de 2 h 30 (je crois)

    ... et les enquêtes de Murdoch en anglais sur Youtube (si, il y a au moins toute la saison 1 et toute la saison 6 ici. Illégalité, mon prof d'anglais te remerciera peut-être)

     

    Cependant, devant l'ampleur de la tâche, Nanou n'a pas eu du tout le courage de stopper l'espace-temps, et de tout faire en même temps.

     

    Nanou vous salue
    Cette nuit, entre 2 h et 3 h, Anne a...

    (cette heure de sommeil perdue a fait vieillir prématurément Nanou, vous avez vu ?)

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  • ... fin du mois de mars...

    ... dans le rayon c'est de saison...

    ... des fraises...

    Rayon c'est de Saison chez Auchan

    Ça ne se voit pas sur la photo, mais bizarrement dopées au rouge les fraises...

    J'ai sagement opté pour de la ratatouille en boîte.

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  • (à annoncer sur le ton du Dr Galipeau dans Le viager, 8 : 15 ici )

    Prérequis :
    Tout génôme est composé d'ADN, longue molécule composée de plusieurs milliers de gènes, le tout étant lui-même composé de millions (voire de milliards) de nucléotides.

    On peut réaliser un sexage (sur humains et animaux) grâce à l'ADN.

    Dans ce TP, on a utilisé le gène de l'amélogénine pour réaliser notre sexage humain.
    Le gène de l'amélogénine est porté par chacun des chromosomes sexuels, à savoir X et Y. Seule différence : le gène de l'amélogénine est beaucoup plus court sur le chromosome Y (192 paires de bases ou pb) que sur le chromosome X (372 pb).

    Grâce à une technique appelée PCR (polymerase chain reaction), on peut amplifier certaines parties du génome et de certains gènes, afin de pouvoir ensuite repérer certaines parties spécifiques de l'ADN grâce à d'autres techniques (électrophorèse par exemple).
    À partir de quelques échantillons d'un gène (typiquement, un prélèvement buccal purifié...), on peut obtenir des milliards de copies de ce même gène grâce à une PCR.

    Ici, on a donc amplifié le gène de l'amélogénine de notre échantillon d'ADN.

    Après, on a réalisé une électrophorèse, dont le but est de faire migrer les fragments d'ADN de notre échantillon d'un pôle négatif (anode) vers le pôle positif (cathode) à l'aide d'un courant électrique.
    Les fragments les plus lourds migrent le moins loin (les gros patapoufs !), et les plus légers parcourent une distance plus importante.
    Après une étape de révélation, des bandes apparaissent et on peut ainsi estimer la taille des fragments, et plus simplement, leur présence ou non dans notre échantillon (si on a voulu amplifier un gène A, et que rien n'apparaît, c'est que le gène A n'était pas dans notre échantillon... ou que la manip a mal été faite surtout).

    Vous n'êtes pas sans savoir que les individus féminins sont porteurs de deux chromosomes X (par déduction, de deux gros gènes de l'amélogénine) et que les individus masculins sont porteurs d'un chromosome X et d'un chromosome Y (par conséquent, d'un grand gène de l'amélogénine, plus un petit gène de l'amélogénine).
    Du coup, grâce à l'électrophorèse, on devrait voir une bande épaisse unique si l'échantillon d'ADN provient d'une fille (en fait, deux bandes confondues : les deux bandes étant issues d'un fragment de même taille, elles vont migrer sur la même distance) et de deux bandes distinctes s'il s'agit d'un garçon (because, amélogénine présente en version longue sur X et courte sur Y).
    Et on peut même développer une petite photo :))

    Ça, on l'a fait en TP de Biologie pour les biotechnologie (ça en jette, hein  ?). Les photos sont pour le compte-rendu de TP (snif... moi, je l'aurais bien mise au dessus de mon bureau, comme dans les films on voit les femmes enceintes mettre les photos de leur première échographie sur le frigo... à chacun ses trucs !)

    Par conséquent, on peut dire...

    C'est un garçon !

    Les résultats de la PCR visualisés après une électrophorèse suivie d'une révélation (puit n° 1 pour le sexage humain)

    Moi et ma super binôme de TP, on était trop contentes que ça ait marché  {{mode "on est fières" }}.

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  • Vos bananes sont sur votre meuble depuis plus d'une semaine. Elles menacent de prendre une mauvaise pente, à savoir, celle de la poubelle si vous ne faites pas rapidement quelque chose.

    Pour votre sauvetage, il vous nécessitera :

    - 5 bananes (presque) trop mûres ;
    - une poire (presque) trop mûre aussi ;
    - des fruits au sirop (facultatif)
    - du jus de citron

    Niveau matos :

    - une casserole (whouh, miracle, elle était déjà propre...)
    - un couteau et une fourchette (propres)

    Au boulot !

    Couper les bananes en rondelles, les asperger généreusement de jus de citron, couper la poire, faire cuire avec quelques dés de fruits au sirop (le jus remplace l'eau, c'est encore plus sucré ^^').
    Se rendre compte que visuellement, ce sera juste pas mangeable et que ça a l'air vraiment trop écœurant rien qu'à regarder.
    Coller tout ça dans un tupperware hors de ma vue.

    Aller se promener, profiter du beau temps, se décider à laisser son manteau au placard sur la chaise parce que 15 °C, quand même, ça pourrait quasiment passer pour un pré-été (mais siiii ), passer un coup de fil, se décider à aller acheter des pommes pour tenter de sauver le schmilblick, et du jus d'orange parce que vous n'allez pas tarder à être à court. Se rendre compte qu'avec un euros trente de liquide, on ne va pas aller bien loin, faire un détour pour retirer des sous, aller chercher ses 3 grosses pommes, rentrer.

    Couper les pommes en dés, ajouter un petit peu d'eau. Quand c'est bien réduit, ajouter le hachis de cerveau, mélanger. Mmh, ce sera peut-être sauvable.

    Remplir son tupperware, qui va déborder, en remplir un second, faire refroidir.

    Visuellement, ça ressemblera à du cerveau bouilli, donc, c'est à déguster pendant l'Earth hour, bien dans le noir, c'est psychologiquement plus facile.

    Comment recycler des vieilles bananes dans 9 m² - Mode d'emploi
    (en vrai, c'est pire)

    Comment recycler des vieilles bananes dans 9 m² - Mode d'emploi

    Eh bien, finalement... c'est franchement pas mauvais.
    Raison de plus de trop laisser murir des bananes :)

    Allez, hop, ce soir, c'est crêpes (ouaip, décalage de routine)

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  • Il fait moche aujourd'hui pour ceux qui défilent, sans doute un signe :)

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  • L'année dernière, je vous expliquais dans ce billet où j'en étais arrivée dans mon plan de bataille parcours.

    Cette année, on a progressé d'un cran (logique, j'ai validé ma L1) et on en est là :

    Véto et moi, où ça en est.
    (cliquez pour agrandir)

    (à noter que le truc bizarre de l'échec en première année de médecine en Belgique, je l'ai laissé, mais c'est plus tellement à l'ordre du jour. Un peu tordu ; et pour être honnête, j'avais carrément oublié que j'avais envisagé cette option-là en fait)

    Je disais déjà l'année dernière que je n'avais pas déposé ma candidatures pour la section PECB (préparation au concours B des écoles vétérinaires) de L2 de la fac.
    J'ai d'ailleurs croisé la semaine dernière une étudiante que je connaissais, qui elle a intégré la section PECB. Elle m'a confirmé que l'année dernière, sur 18 étudiants, un seul (ou une, je sais pas) a réussi son concours vétérinaire. Un seul. Soit 5 % (vs. les 20 % de réussite au concours B hein, d'un point de vue purement statistique)
    D'accord, ils ont aussi tous réussi leur concours d'agro... mais est-ce vraiment une consolation pour ceux qui voulaient absolument véto ?...
    Bref, finalement, même si ça part d'un triste constat (pas le niveau), j'ai bien fait de ne même pas tenter intégrer PECB, j'aurais perdu mon temps.

    Peut-être (rien n'est encore sûr...) que, si titulaire d'une L3, je n'ai pas d'ici été tirée au sort en Belgique, je demanderais à intégrer une classe de fac de préparation au concours B. Mais j'ignore encore si c'est possible, si oui, si ça vaudrait le coup, et si oui encore, si financièrement ce serait possible aussi (car revenir en L2 après avoir validé sa Licence voudrait dire : pas de bourse du Crous. Ça revient au même que de suivre ses études en Belgique en somme). Donc, je ne sais pas encore si je passerais le concours B en France un jour.

    Pour le moment, la priorité, c'est donc la Belgique.
    Le dossier d'équivalence a été envoyé, accompagné de son généreux chèque (entraînement psychologique, pour se préparer aux frais d'inscription à débourser en septembre si jamais je suis tirée au sort cette année... d'où l'intérêt vital de bosser cet été).
    Ne reste plus que le dossier justement du tirage au sort à déposer dans l'université belge (je ne vous dirai pas où volontairement) choisie à la fin août. Débuter la L3, tout en attendant les résultats du tirage vers la mi-septembre...
    Ah, et puis aussi, le dossier d'admission éventuelle au delà de la première année (si je suis tirée au sort).
    À noter également que je ne sais toujours pas s'il y a un nombre limite de dépôt de candidature à la formation de vétérinaire en Belgique pour les non-résidents. C'est pour cela que ça figure à 3 étapes différentes du le schéma (la deuxième fois si la première fois ne marche pas bien entendu).

    Le master, c'est juste histoire de rassurer les gens (et les profs qui nous interrogent...) et leur faire croire qu'il y a un plan B (because no, c'est pas un vrai plan B que j'envisage vraiment, tu vois lecteur ?).
    Neurosciences, parce que c'est un des domaines de la bio le plus cool à mes yeux avec la physiologie. Malheureusement, seulement proposé comme telle en Master 2 (mais un master 1 de physio, c'est bien aussi).
    Histoire même de rassurer encore plus mes profs, j'ai même cherché des universités qui proposaient ce master et j'en ai retenu deux (si on m'interroge dessus, il faut que j'arrive à me souvenir de la deuxième donc, se souvenir : vin pour la première et rosette pour la seconde ! je ne suis ni amatrice de l'un, ni de l'autre...). Là par contre, ce serait drôlement loin de la Picardie mais surtout pas si climatiquement océanique (amis de la chaleur, bonjour  !). Mais j'espère bien être prise en Belgique avant tout de même ;-)

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