• Je n'aime pas Noël.

    Non, ce post n'est même pas issu du fait que je ressors d'une zone commerciale, que pour y aller j'ai du traverser la rocade (c'est dangereux), et affronter des morveux pleins de germes et de bactéries dégoulinantes qui s'essuient sur ton manteau, des gens hurlant sur leurs gamins, des gamins coincés dans le bus alors que leur parents sont descendus (j'avoue, intérieurement, je me suis dit bien fait et ce fut ma demi-seconde de satisfaction).

    Tout ça pour aller chercher des bougies pour 2016 (si, depuis une année, mon studio s'envahit de quelques bougies. Ne cherchez pas pourquoi. Je vais ouvrir un nouveau champ d'étude et ce sera l'éthologie de la bougie).

    Eh ben, c'était long. Dur.

    Un ma-ra-thon.

    Des gens. Du bruit. Des gens. De la lumière. Des gens. Du manque d'espace. Des gens. Des paquets qui voltigent. Des gens. Des entonnoirs de circulation. Des gens. De la chaleur moite. Des gens. Des enfants.

    Assise à mon arrêt de bus (j'ai pas retraversé la rocade dans l'autre sens, forcer le destin deux fois, c'est beaucoup en une journée) je voyais les bouchons interminables de voitures au pas, essayant désespérément d'accéder au rond-point qui leur promettait une échappée vers la banlieue. Tous ces gens aux visages stressés et fatigués. Un peu comme dans le magasin. Qui n'avaient pas franchement l'air de se réjouir de l'arrivée imminente de Noël.
    Tout le contraire des téléfilms de Noël quoi. Ces films où les gens s'amusent d'aller chercher LE cadeau dans l'unique boutique du bled, où il neige toujours à Noël (mais c'est facile de circuler), où ces gens incarnent la joie de vivre 365.25 jours par an, où tous les conflits prennent fin le 23.

    Leurs visages blasés dans les voitures. Ça m'a rappelé à quel point je n'aime pas Noël.

    Je n'aime pas Noël

    Je n'aime pas Noël et son avalanche de cadeaux.
    Je n'aime ni le fait d'en recevoir parce que ça me rend mal à l'aise même quand ça me fait plaisir, ni le fait d'être obligé d'en faire à une date précise - comme si miraculeusement, faire un cadeau le 24 ou le 25 décembre était toujours voué au succès. On devrait plutôt se faire des petits cadeaux toute l'année, et pas pour tout le monde en même temps. Ça ferait aussi beaucoup moins mal au portefeuille.

    Je n'aime pas Noël et son urgence.
    Pendant un mois, c'est le rush avant la date fatidique.
    Je n'aime pas être obligée de jouer le jeu et de m'y prendre un mois à l'avance pour faire une liste de noms, et les barrer au fur et à mesure qu'on a acheté un cadeau correspondant - car recevoir sans donner, c'est pas très bien passé un certain âge. Vive le tout à distance et internet pour échapper - au moins - à la foule...

    Je n'aime pas Noël et ses questions convenues.
    « Ça va ? » (que ce soit oui ou non, la réponse sera oui), « Et la fac  ? », « Tu fais quoi l'année prochaine ? » (je n'en sais rien) « Et les amours ? » (pousser un gros soupir en roulant des yeux pour montrer que c'est pas franchement sa préoccupation principale). Même si avec les années, la probabilité de voir ses questions posées a assez diminué - une résignation a du se former quelque part...

    Je n'aime pas Noël et son impression de vide le lendemain.
    Un peu comme "Ah, en fait, c'était que ça ? ".

    Je n'aime pas Noël et son manque d'originalité.
    Année sur année, c'est toujours la même chose. Des décorations dans les villes, des vitrines avec des boules de Noël et des guirlandes, des Pères Noël rouges (mais comment avec autant de Pères Noël on veut faire croire aux mêmes que y'en a qu'un ?). Des sapins, qu'on enverra crever sur le trottoir après le Nouvel an, écœurés par tous les souvenirs de bouffe en surplus que ça véhicule. Transformons la mère Noël en pin-up, étudions le comportement social du renne, faisons faire des campagnes de prévention sur les risques cardio-vasculaires par le Père Noël (qu'il serve au moins à quelque chose !). Soyons fous !

    Je n'aime pas Noël et sa période hivernale critique.
    C'est déjà une chose de passer l'hiver où tu t'enfonces lentement, au fil du temps, dans les profondeurs des ténèbres (si, c'est l'image de l'hiver dans ma tête. La nuit perpétuelle...). En plus, faut rajouter une course contre la montre alors que saisonnement parlant on est au fond du trou ?

    Bref.

    Je n'aime pas Noël
    Ben si. Va falloir...

    Ou alors on devrait faire Noël en été. Ou à n'importe quel autre moment de l'année. Même mi-janvier tiens. Tout le monde serait tellement plus détendu du slibard.

    Et le 24, boire un bouillon de poulet dans sa robe de chambre en pilou sous un plaid, devant Les oiseaux de Hitchcock ou un film feel-good avec Julia Roberts.
    Avec des chiens. Plein de chiens.

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  • Après de multiples péripéties :

    - Rapport (la suite) :

     

    - Examens :

    Fin du premier semestre

    Mentalité du moment :

     

    Mais, mais, mais... c'était les derniers examens scolaires de notre cursus-de-toute-notre-vie !

     

    (s'il n'y avait pas des idiots qui décidaient de changer de formation...)

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  • Voilà.

    J'ai fini.

    Après minuit, mais j'ai fini.

    Rapport biblio. Jour#lafinestproche

    Tout en Classe, Qualité, Finesse et Distinction (CQFD).

    Lire la suite...

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  • Rapport biblio. Jour#ilserafiniaujourd'huiàn'importequelprix

    Je suis un oiseau chanteur !

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  • Aujourd'hui, je vais voir mes encadrants de bibliographie pour leur parler de l'avancement de mon rapport bibliographique.

    J'ai juste terriblement l'impression de pas avancer, ou plutôt si, d'avancer mais de brasser du vide intersidéral, et de n'avoir aucune conclusion à en tirer, vu qu'il n'y a aucune définition ferme nulle part et qu'à chaque article que je lis, j'ai l'impression qu'il y a écrit en gros "On a publié un papier mais en fait on n'en sait riiiiiiien !".

    Définitivement, si ça ne représente déjà que 10 % du métier de chercheur (= lire des papiers chiants comme la pluie), c'est franchement pas pour moi frown...

    Surtout si c'est pour travailler sur un sujet rasoir au possible sarcastic.

    Chuuuuuuut.

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