• À la clinique #8 Lulu le Shar-peï

    Ce billet contient des photos d'une nature susceptible de heurter des éventuelles âmes sensibles (il paraît que ça existe).

     

    L'année dernière, je vous avais parlé de Lulu, une chienne Shar-peï, atteinte d'un mastocytome.
    Elle avait alors une masse tumorale déjà assez importante au dessus du coude à l'antérieur gauche, qui avait été retirée lors d'une intervention chirurgicale.
    Une biopsie de la masse avait été réalisée, et le diagsnotic posé avait été celui d'un mastocytome, au pronostic réservé. Son espérance de vie était alors estimée à 3 mois sans traitement par chimiothérapie, et cela fait plus d'un an qu'elle a été diagnostiquée.

    Lulu a donc suivi sa chimiothérapie, qu'elle avait bien supportée, de septembre à avril, et sa situation s'était apparemment stabilisée pendant cette période.

    Après l'arrêt de la chimiothérapie, une (énorme) masse s'est à nouveau développée sur la patte antérieure gauche, juste en dessous de la précédente tumeur.

    La masse actuelle lui englobe tout l'arrière du bras ; c'est une masse pendante, lourde, molle (enfin... une masse quoi).
    Quand la chienne marche, son antérieur opposé frotte contre la tumeur, et quand elle se couche, c'est comme si elle était obligée de poser son bras de manière surélevée sur un coussin, qui ne serait autre que sa tumeur.

    Malgré tout, elle a encore de l'énergie et mange.
    Une ablation de la masse ne la guérira pas, mais pourra lui redonner un peu de confort.

    Jugez vous-même de la taille de la bête (sur la patte antérieure gauche)...

    Avant :

    Mastocytome sur la patte avant gauche d'un Shar-Peï

    (ou avec les sous-titres)

    Mastocytome sur la patte avant gauche d'un Shar-Peï

    (ne tournez pas de l’œil, le rouge, c'est la bétadine)

    Après :

    (ablation, pose des points, juste avant le pansement)

    Patte avant gauche d'un Shar-Peï après ablation d'une tumeur de type mastocytome.

     

    Âmes super sensibles s'abstenir, si vous voulez voir la taille de la masse

    (mais zut, personne n'a pensé à la peser...)

     

    Épilogue : bien que ce fut une opération cauchemardesque et sous haute pression pour la vétérinaire... la plaie avait déjà très bien cicatrisé lors du retrait des fils deux semaines plus tard !

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