• Algo, Facebook, insectes et fusées.

    Ou comment épater la galerie avec rien du tout .

    Algo, Facebook, insectes et fusées.
    Le top 10 des raisons de quitter Facebook
    (c'est en anglais, mais si, courage !)

    A la place de nos cours d'algo, on a désormais des conférences (comme en géologie au premier semestre).

    On a eu les thèmes et dernièrement, les "algorithmes distribués", "les algorithmes gloutons" (ne me demandez pas d'expliquer trop hein...).

    Bon, clairement, c'est loin d'être passionnant, donc, on se console comme on peut. Consolation "agréable" on va dire pour les deux conférences citées : le prof est vraiment bien fichu (oui-oui !).
    Mais vraiment quoi, jeune, dynamique, cool, sûr de lui quand il s'exprime, blond aux cheveux bouclés qui lui reviennent par dessus ses lunettes, *chemise*, et en sortant du premier amphi, j'ai percuté : il me fait penser à Sherlock (d'où mon : !).

    Mais j'ai cassé les illusions de tout le monde (enfin, de toutes les filles) : laissez tomber, il est marié (enfin... ça veut rien dire non plus ...) et il a un gosse au moins depuis trois ans (ha --').
    Comment je sais ?... ben, les CV en ligne, c'est bien pratique, qui plus est quand c'est consultable par tous ;-).
    ET, il a plus de 30 ans (enfin, maître de conférences à 31 ans, c'est pas mal non plus hein ? ça compte au moins autant que le physique - et il est fluent en anglais !).
    Donc, là, c'était définitif, leurs fantasmes étaient brisés .

    Euuuuuh, c'était pour dire quoi au fait ce billet ? Ah oui ! Pour en revenir aux conf, on en a eu une autre, un peu avant, sur les réseaux sociaux.
    Bon, il s'agissait d'un autre prof, mais au moins, c'était intéressant. Et il n'arrêtait pas de citer Wikipédia en exemple je crois (enfin, je me souviens plus trop, sauf le "Il kiffe trop wikipédia " de ma voisine).

    Parfois y'a des votes, et quand les profs posent des questions sur les réseaux sociaux ;-). Du style "Qui n'est pas sur Facebook ?". Ils ne sont pas bêtes, ils posent cette question précisément parce que s'ils demandaient "Qui est sur Facebook ?", les "non-facebbok" de l'amphi seraient invisibles ;-).

    Donc, ils posent la question "Qui n'est pas sur Facebook ?". Prof-pas-mal aussi l'a posée.
    Et là, quand tu lèves la main, pauvre petite irréductible que tu es, tu te sens très seule (ben non, même pas peur !).

    Enfin, quand même ! Sur une centaine de personnes (au pif, hein, parce ce le nombre, c'est comme l'âge des gens, je sais pas jauger ), bah, on était 6 ou 7 au dernier amphi à lever la main. (quand tu lèves la main, tu regardes même autour de toi pour vraiment

    savoir si t'es pas tout seul...)

    Prof-pas-mal : « tiens, c'est un bon cru, 6 ou 7, c'est pas mal, j'en avais pas autant dans l'autre amphi ! »

    Et grosso modo, il a dit qu'on avait raison de pas être sur Facebook . Personnellement, je m'en doutais plus ou moins, mais...

    « ... D'ailleurs, Facebook ne repose sur rien, c'est du vide. Alors que la plupart des entreprises cotées [en bourse] reposent sur la prestation de services, ou du moins une quelconque production. Ce qui nous fait désormais entrer dans ceci : plus une entreprise est chère, plus c'est lié à son intérêt [...données ?] et non pas à ce qu'elle produit [matériellement parlant]. »
    De plus, le grand gagnant, ce n'est pas l'utilisateur (lui c'est le gros PIGEON !)(et là, je perds les trois quarts de mon lectorat... tant pis, j'assume !) mais c'est Facebook (enfin, non... Mark Zuckerberg ) car « en signant les conditions d'utilisation de Facebook, vous acceptez que Facebook conserve toutes vos photos, y compris pour un usage commercial. »
    Vous imaginez votre tronche sur la plage sur un panneau en 4 par 3 en pleine ville ?
    « Même lorsque vous pensez supprimer une photo de Facebook, Facebook se contente seulement de ne pas rendre l'adresse de la photo accessible, mais elle reste stockée dans ses serveurs malgré vous. »

    Je savais que j'avais raison de ne pas y être !

    Bon, maintenant qu'on a parlé de facebook, suivant !

    Les insectes

    Alors, toujours dans le souci d'interagir avec minimum dans l'amphi avec les étudiants, et pour conclure sur une note un peu "culturelle" mais toujours dans la veine informatique, prof-pas-mal nous a demandé si on savait quelle était l'origine du mot "bug".

    Je veux mon neveu ! On n'était que deux à avoir levé la main (moi qui pensais que c'était connu comme histoire ...) et c'est moi qui ai eu la parole, nananèreuh :p. Donc "bug", ça vient du fait que le premier 'bug' a eu lieu a cause d'un insecte qui s'était coincé dans un ordinateur (quelle mort atroce certainement...). Enfin, plus précisément dans l'ampoule d'un calculateur (à cette époque, on parlait de calculateurs).

    Algo, Facebook, insectes et fusées.
    (cliquez, sinon vous ne verrez rien)

    Et ensuite, il nous a demandé ce qui était arrivé au vol 501 de la fusée Ariane V.

    J'ai relevé la main, mais là, je crois que cette fois-ci j'étais toute seule... « Elle a explosé en plein vol juste après son décollage à cause d'un problème informatique !»
    Bonne réponse, (j'aurais du jouer à Questions pour un champion ce jour-là, j'aurais été invincible) et confirmation par le prof, qui a conclu que ça avait été le bug le plus cher de l'histoire.
    Tout ça parce qu'on avait recollé dans Ariane V un calculateur de sa prédécesseure Ariane IV. Mis à part qu'Ariane V avait besoin d'effectuer beaucoup beaucoup plus de calculs qu'Ariane IV, donc, que la performance de l'informatique installé était nettement insuffisante, cela ayant entraîné une saturation du matériel informatique de la fusée... ça aurait pu marcher. Une belle explosion de plus de 370 millions de dollars !

    Voilà, et je n'ai pas bien compris pourquoi, mais j'ai grandement impressionné mes camarades, ce qui leur a fait dire que j'étais « totalement à fond » dans ce cours d'algo (il n'en manquerait plus qu'une pour qu'elles me prennent pour une geek...) .

    Et voilà, c'est le billet comment concilier algorithme, facebook, insectes et fusées (rien n'est impossible je vous dis !) !

    La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale

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