• Chimie volatile

    Notre UE (unité d'enseignement) de chimie s'intitule « Atomes, liaisons et molécules ».
    Mmmh, tout un programme, qui pourrait s'avérer fort intéressant, si toutefois nous avions la possibilité d'en saisir quelque chose...

    Pour faire simple, les explications de notre prof nous rentrent par une oreille, et ressortent immédiatement par l'autre. Si. Et c'est pas faute d'être de bonne volonté.

    En fait, après avoir discuté avec d'autres étudiants de notre groupe, il s'est avéré qu'on était pas les seules (si, moi et ma copine, vous suivez ? sinon, revoyez l'épisode précédent) à ne pas capter les cours du prof. Tous dans la même mouise quoi (d'un autre côté, c'est un peu rassurant quant à ses compétences personnelles n'est-ce pas !).

    A l'évidence, le prof est donc bien plus chercheur que... prof. Tout coule certainement de source pour lui, mais pour nous, c'est une autre paire de manches.
    Et on est bien d'accord : il a un problème pour expliquer son cours.

    D'abord, il travaille avec des transparents (si, bienvenu à l'âge de pierre - même pour la MTU on a des diapos...). Soit. Si ça lui convient...

    Ensuite, il se base sur un polycopié, qu'il croit qu'on a, mais qui est différent du sien en fait ; ça fait cinq fois qu'il s'étonne que telle notion ne soit pas à telle ou telle page. Si, elle y est, mais formulée tellement différement que ça demande réinterprétation...

    Mais le pire : il nous raconte son cours de telle manière que cela ne forme qu'un imbroglio terrible dans nos têtes. Ce qui nous reste ensuite est totalement décousu (quand il reste quelque chose). Il saute d'une notion à une autre (non, désolée, ça ne coule pas de source pour nous !). Il nous amène des trucs, on sait pas toujours trop d'où ça vient...
    En gros, une heure vingt de cours avec lui, c'est au moins une heure vingt supplémentaire chez soi à essayer de comprendre ce qu'il a voulu nous expliquer (attention, ce qu'il a voulu nous expliquer, pas l'explication, saisissez la nuance...).
    Si-dé-rant. Je pensais pas que ce genre de truc pouvait exister.

    En fait, son cours, c'est comme un film en anglais : faudrait des sous-titres ou la traduction pour piger (malheureusement...).

    Problème : il est très sympathique (il a même une tête de... gentil gros naïf ?), donc personne n'ose lui dire qu'il a un problème de heu... euh, disons pédagogie. Un GROS problème, hein.
    Et en fait, j'aurais un peu peur qu'il prenne la mouche, si on ne lui disait que maintenant qu'il a des difficultés à se faire comprendre...
    Du coup, comme il est hors de question que je laisse tomber la moindre matière pendant l'année (manquerait plus que ça !), j'ai décidé de partir à la recherche d'un livre qui reprendrait le cours (même le polycopiés qu'on nous a pondu est imbuvable), mais en mieux. En même temps, en mieux, ça doit pas être compliqué.
    Du coup, ma copine en a emprunté deux qu'on a trouvés (à propos, vous connaissez la classification universelle des bouquins dans une bibliothèque ? si, on a vu ça en MTU, c'est trop marrant).
    Le lendemain, elle me les a conseillé, donc j'ai pris celui que j'avais déniché. Elle a raison. Super. 3 fois plus clair que le cours de notre prof.

    Et finalement, on ne se sent plus si nulles que ça  !

    En attendant, contrôle mercredi sur les trois premiers chapitres (au lieu de vendredi : une étudiante ne pouvait pas être là au contrôle le vendredi, donc, c'est avancé).

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