• Je connais tellement rien à la vie, que j'ai été obligée de consulter Google pour savoir comment (roulement de tambour) allumer un briquet.

     

    Eh ben, je vous le dis, ça vaut le coup de rester aux allumettes...

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  • Bien l'bonjour m'sieur dames !

    Là, on a eu une espèce de cours de méthodo sur les oraux, et on a, pour se (ré)entraîner à passer des épreuves orales, des 9 à la coq (faute volontaire, je trouve ça plus marrant écrit comme ça).

    Le 9 (à la coq)Le principe ? Présenter un sujet, n'importe lequel, de vos vacances à l'évolution du virus Ebola en passant par la physique quantique pour les nuls, en 3 minutes, pas plus. En fait, c'est directement inspiré de ces doctorants qui doivent présenter leur sujet de thèse dans un laps de temps très court (« Ma thèse en 180 secondes »), un exercice difficile (quand un sujet plaît, on a toujours envie d'en mettre plus...) et paraît-il exigeant (faut quand même que ce soit un peu complet et que ça transmette un max d'information de manière digeste). Enfin, c'est quand même plus facile pour nous, ce n'est ni notre sujet de stage ni notre sujet de thèse, donc on est un peu plus flexibles sur les informations-qu'on-veut-absolument-mettre.

    C'est quand même un des meilleurs TD d'oraux qu'on ait eu yes, pour plusieurs raisons.
    Quand un sujet est chiant (hélas, oui, ça arrive !), c'est évidemment plus facile à supporter sur un laps de temps aussi cours que sur dix à quinze minutes (ah, douloureux souvenirs de virologie de l'année dernière sarcastic). Pas d'excuse pour décrocher en cours de route (balancez les interros ^^ !) ! Je trouve aussi personnellement que rester concentré(e) 3 minutes est plus simple (évidemment) que dix, et qu'en tant que public, on parvient mieux à se focaliser sur le message important / la substantifique moelle.
    De plus, le sujet étant au libre choix de chaque étudiant, on a une grande variété de sujets présentés, avec, certes, une certaine dominance quand même en sciences animales. En l'occurrence dans notre groupe, ça allait de la paralysie du sommeil au bonheur national brut du Bhoutan, en passant par une étude sur l'enrichissement naturel vs. instrumental d'un enclos d'ours polaire à l'énnéagramme (mon correcteur me propose "atome-gramme"), et encore un truc de lémuriens.
    Généralement, les gens sont contents de présenter leur sujet (en plus, c'est pas un travail de groupe et ça c'est cool !) et pour nous qui passons à l'oral, les conseils dispensés ensuite le sont sur-mesure et ciblés sur notre prestation.
    Et c'est intéressant ^^ (enfin, moi j'ai trouvé. On devrait faire des TD comme ça plus souvent, on pourrait en profiter pour aborder des notions peu ou pas vues en cours par exemple).

     

    Bon, après, quelques sujets ont fait un peu plus sensation que d'autres. Comme la paralysie du sommeil (vous saviez que ça concernait 20 % de la population une fois dans sa vie, et 2 % des personnes plus de deux fois par mois ? que pendant que vous étiez paralysé, conscient, vous pouviez avoir des hallucinations comme si des gens ou de bêtes vous marchaient dessus ou essayaient de vous viol(ent)er sans que vous ne puissiez rien faire ? Brrrr).
    Ou le sujet de votre humble Nanou, qui était l'école à la maison (je suis une des rares personnes à avoir eu plusieurs questions de fond après mon oral). Je précise aux gens, que refermer la bouche après avoir entendu que l'espèce de moustique que vous avez en face n'est jamais allée à l'école entre le CP et la Terminale (je répondais en fait à une question), c'est bien aussi et ça évite de le perturber sarcastic. Le 9 (à la coq)
    Enfin, c'était l'occasion de présenter rapidement un mode de fonctionnement un peu différent, de la manière la plus générale possible [frustration !]. Mais soit dit entre nous, présenter l'instruction hors école en trois minutes, c'est chaud (et ça rejoint ce que j'ai dit plus quand : quand on aime un sujet ou qu'on y est attaché, le résumer en trois minutes, c'est dur !). Mon prochain sujet : l'autisme (et c'est aussi très dur de résumer ça en trois minutes).

     

    Ce cours avec une petite préparation aux oraux s'inscrit dans un module destiné à améliorer nos productions écrites et orales scientifiques (= bien écrire un article scientifique, dans les règles du lard, et faire des interventions orales qui ne vous endorment pas), module suivi par la majorité des filière de Master 1 de la fac. Je l'appelle cours de méthodo, même si en vrai c'est pas son nom.
    C'est l'occasion, entre autres, de remettre une dernière fois, avant qu'on soit lâchés dans la nature pour nos stages, les points sur les i. Parce que, même si on sait tous comment s'organise un article scientifique (du moins, je l'espère, arrivés en M1 tout de même...), et de quoi se composent ses différentes parties, en pratique, on se pose finalement bien plus de questions : présent, passé ? voix active, passive ? mon modèle d'étude : dans l'intro, le matériel et méthodes* ? (enfin, du moins c'est mon cas... et visiblement le cas d'une bonne partie des étudiants intéressés qui m'entourent). Ce module constitue pour nous la dernière occasion de poser toutes nos questions sur le fond (comme sur la forme) de la constitution d'un article scientifique, sur les oraux, sur nos rapports de stage (et il est fait pour ça).

    Bref, en gros, ce module de méthodo constitue notre Table de la Loi, version "Ah bah, t'avais aucune excuse hein intello !". Et si on respecte pas ces règles, pour le coup bien rappelées, à notre rapport de stage et notre soutenance, on est juste MORTS .
    Au moins, ça a le mérite d'être clair et net smile.

     

    Tschüss les gens!

     

    * Un article scientifique est particulièrement codifié, et s'articule invariablement en 5 à 6 parties : 1. Introduction, 2. Matériel et Méthodes, 3. Résultats et 4. Discussion (et éventuellement, 5. Conclusion quand elle n'est pas comprise dans la discussion) + la bibliographie. Toute originalité (dans la forme) sera sévèrement sanctionnée.

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  •  

    Nouvel an chinois

    Nouvel an chinois

    Nouvel an chinois

    Nouvel an chinois

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  • Dans une salle de TD surchauffée (car extrêmement mal isolée et déjà occupée la matinée par un autre groupe. Miam les bonnes odeurs) :

    « Les animaux domestiques [oui, on voit la domestication notamment à des fins d'élevage en TD] réunissent plusieurs caractéristiques parmi lesquelles, le fait d'être des animaux sociaux et d'avoir une bonne tolérance à l'Homme, indispensables à l'élevage.
    C'est d'ailleurs pour cela que le chevreuil n'a pas pu être domestiqué et élevé en captivité, car il devient très agressif envers ses congénères et envers l'Humain pendant la période de reproduction
    ».

     

    Derrière moi :

    « Mais, on n'a pas essayé de les castrer ? ».

    ...

    Comment dire sarcastic...

    Perle de bio (en Master 1, hein)

     

     

     

    Nooooon, on ne me castrera paaaaas !

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  • J'ai été trèèèèèès déçue aujourd'hui.

    Non pas par mon nouveau dentiste (fort charmant au demeurant, enfin un type à la taille correcte pour qu'on puisse lui parler dans les yeux sans avoir à se coincer la nuque), mais ça.
    Car voyez vous, c'est fini cry (sortez les violons)

    C'est en allant m'acheter du fil dentaire à 3,50 € (oui, et les pires choses ont un début, maintenant en plus de mon bordel habituel je vais certainement retrouver des fils dentaires usagés un peu partout chez moi intello...) assorti de mon habituelle boîte de patchs de drogue hormonale, la facture est passée de la trentaine d'euros attendue à la... quarantaine bien frappée oh.

    Car, OUI, en l'espace de deux mois dans cette pharmacie, le tarif de cette petite chose qui m'est indispensable a bondi de dix euros tout rond (non remboursée bien sûr, sinon ce serait pas drôle). À cause du fournisseur paraîtrait-il.

    Bref, devant la note présentée, Nanou a seulement fui avec son fil dentaire (réglé, lui).

    Elle a erré, hagarde, tout droit.
    Elle est entrée dans une officine (oui, là, j'utilise un vieux mot parce que tout est vieux. Les herbes, le comptoir, la dame, l'ordinateur, le scanner. Bon, mais je ne pousserai pas le vice jusqu'à dire que même les préservatifs en rayon avaient l'air usagé) aux étagères à moitié vides. Et visiblement, les stocks aussi. C'était une pharmacie pour laquelle on ne pouvait pas pas me donner le tarif de ma boîte, vu que l'article n'y est tout simplement pas vendu.
    Du coup, je suis rentrée dans une autre pharmacie. Neuve. Enfin, récente. Où je n'ai pas pu avoir mon tarif non plus vu que, bug informatique oblige, impossible de consulter les prix (et de délivrer des médicaments).
    J'étais maudite beurk.

    Les hormones en peine et le cœur en bandoulière, prêt à adopter n'importe quelle nouvelle pharmacie au tarif pas prohibitif (ouais, j'ai des exigences quand même), je suis donc rentrée vers une pharmacie près de chez moi sur la ligne du bus (j'en aurai grillé des tickets aujourd'hui...).

    Et bien. Miracle ! Hallelujah ! ma miraculeuse boîte, une trentaine d'euros et quelques poussières seulement. J'ai trouvé ma nouvelle pharmacie, il faudra que j'aille y refaire mon stock mi-mars money

     

     

    N'empêche, ça m'a tellement stressée la fraise sur les dents de devant que j'en ai les abdominaux tout contractés (tiens, ils existent encore ceux-là...).

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  • Loup

    Furtifs

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