• Nul(le) en quelque chose, jamais tu ne seras !

    Quant tu as des palpitations rien qu'en regardant un énoncé de maths, c'est que tu es dans la mouise, Louise. Et ce fut mon quotidien pendant deux ans !
    (oui, smiley rigolo, car il vaut mieux en rire qu'en pleurer ;-) ).

     

    Oui, à cause d'un petit problème d'organisation, mon étude de cette charmante matière dénommée « mathématiques » commença à virer au cauchemar dès la fin de la Première (section scientifique en plus, si ça ne s'appelle pas du masochisme héhé ;-) ).

    Résultats des courses : euh, conformément aux prévisions, je n'ai pas eu la moyenne en mathématiques au bac.
    Même si j'ai quadruplé la note de ma maman à la même épreuve, note obtenue une trentaine vingtaine d'années plus tôt (oui !). À ce jour, je détiendrais, d'ailleurs, la meilleure note en maths de toute la famille semble-t-il (ouaip ! c'est vous dire les antécédents...).

    Soit dit en passant, si ne pas obtenir la moyenne n'a pas été une surprise pour moi (c'était même tristement prévu), je tiens à dire merciiiiiii au correcteur qui m'a compté les quatre points de l'exercice de probabilité alors qu'il n'aurait pas du ! Que ce correcteur soit béni à jamais  !
    (mais si, la tricherie à l'épreuve de maths du bac de 2011, les points d'un exercice de proba avaient été tout bonnement annulés, souvenez-vous ! – pour en rassurer certains, j'aurais quand même eu mon bac sans ces quatre points, mais bon, tout point est bon à prendre...).

    Cependant, il subsiste toujours avant et après l'épreuve, une espèce de mélange entre « mais pourquoi j'ai rien compris ? », « mais pourquoi je suis un énoooorme blaireau en maths ? », « j'ai quoi comme case en moins dans ma tête pour rien piger aux mathématiques ? » et je vous passe les multiples versions différentes qui sont très certainement passées dans mon esprit - vous aurez compris l'idée générale.

    D'ailleurs, à force de ne rien n'y comprendre, j'ai fini par délaisser cette matière maudite - « quand c'est pas récupérable, c'est pas récupérable hein ! » - au profit des autres matières à « gros coefficients » (SVT et Physique-Chimie) au milieu de la Terminale (honte à moi...). Car autant de pas perdre du temps précieux à réviser une matière dans laquelle on ne progressera pas d'un iota, lorsqu'il y a un examen au bout du chemin quelques mois plus tard...

    Tout ça pour dire : les maths et moi, ça faisait pas deux, ça faisait 42 (car oui, c'est un grand problème !) !

    « Mais tout ça, c'est du passé ! Avec mathexpress, finies les prises de tête ! Comprenez et réussissez en quelques secondes les plus compliqués exercices de mathématiques ! »

    Nan, c'est une blague .
    Je n'ai pas (encore) trouvé la solution miracle .

    Seulement, ça ne pouvait pas durer ; si jamais j'espérais (ne serait-ce qu'envisager) de passer le concours vétérinaire, en étant un vrai blaireau en maths, ce serait un no way radical.

    J'ai donc ressorti les armes de guerre (aaaaaaarrrgh !!), parce qu'en plus de ça, j'ai horreur de pas comprendre des trucs, ou plutôt, de ne pas comprendre le fonctionnement des choses (remarquez, pour un esprit scientifique, c'est pas une trop mauvaise chose...).

    Travail en mathématiques : cahier, crayon, manuel et fiches
    Mes armes de guerre !
    Cahier, crayon, manuel, fiches... et au boulot !

    Et vous savez quoi ?

    Je comprends !

    J'ai repris le programme de Première (là où tout... a commencé).
    Alors, bien sûr, c'est pas encore parfait, il y a encore quelques couacs.
    Mais je comprends (enfin !) les notions primordiales, et tout ce qui me paraissait tellement abstrait, lointain, il y a 3 ans... ! Petit à petit, le sac de nœuds infâmes est en train de se dénouer (lumière, lumière...)...

    En prenant le temps – ce que je n'avais pas pu faire avant... – et en revenant en arrière, si besoin est... ça vient, ça vient ! Doucement mais sûrement...

    Comme quoi, il suffit parfois d'attendre le bon moment pour que les choses arrivent et se décoincent (« tout vient à point à qui sait attendre » n'est-ce pas ?).

    Moralité : Blaireau un jour, blaireau pas toujours. Na !

    Ma revanche sur cette matière que j'avais jadis en horreur arrivera bientôt à terme, quand je maîtriserai l'intégralité des programmes de Première et de Terminale *hahahaha = rire démoniaque* !

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