• Parcours d'études

    Depuis toute petite (je dirais, depuis que j'ai 7 ou 8 ans), je veux être vétérinaire.
    Peut-être à cause de Daktari ? ... Mais passion immodérée pour les animaux + intérêt vivace pour la médecine, ça a peut-être joué (beaucoup) aussi ;-).
    Je ne saurais pas vraiment dire l' « essence » de la chose, le pourquoi, ... mais j'aurais sans doute un jour les réponses ;-) ?
    Depuis le temps, j'ai quand même eu l'occasion de me renseigner sur les différentes facettes du métier, et non je ne « fantasme » pas non plus bêtement dessus comme une gamine, je vous rassure ;-). Je sais que c'est un métier pas toujours rose, et difficile. Mais c'est ce que je veux faire. Vraiment.

    Tant qu'à faire, puisque ce blog est censé me suivre le long de mes études supérieures, autant vous dire comment en France, on devient vétérinaire... quand on le devient.

     

     Alors, en France, la formation vétérinaire est délivrée par des « Grandes Écoles ». Les écoles nationales vétérinaires (ENV) sont au nombre de 4 ; il s'agit de Lyon (la plus ancienne, dénommée VetAgro Sup après sa réunion avec l'Enita qui forme des agronomes), Maisons-Alfort (ENVA, site), Nantes (site) et Toulouse (ENVT, site).

     L'accès à ces écoles se fait par concours national, réputé très difficile ; chaque année, le Ministère de l'Agriculture détermine le nombre de places qui seront pourvues.

     La majorité des étudiants sont issus des CPGE = classes préparatoires aux Grande Écoles.
    En deuxième année de prépa mention BCPST (euh... ça veut dire « Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre », comme ça, j'apprends des choses en même temps que vous !) et TB (Technologie Biologie), ces étudiants passent le concours A. Ils sont environ 200 candidats à accéder finalement aux ENV.

     On peut aussi passer par l'université.
    On peut se présenter au concours B en deuxième année de Licence (L2) de Biologie, SVT...
    Ils sont environ une quarantaine à être pris par ce biais, sur 200 candidats qui se sont présentés.

     Le concours C est ouvert aux BTS, BTSA, et DUT, mais les places sont encore plus rares.

     Enfin, le concours D est ouverts aux titulaires d'un doctorat (soit de de médecine, de chirurgie dentaire, ou de pharmacie), ou d'un master de Biologie (quelques places seulement).

     On ne peut passer le concours que 2 fois (peu importe le type de concours : A, B, C ou D, c'est pareil !). Après, c'est fini.

     Pour ceux qui décrochent leur concours, ça y est.
    Selon l'ordre de leurs voeux et leur classement au concours, ils sont dispatchés dans les 4 ENV.

    A l'intérieur des ENV, le parcours est le suivant.
    Cela débute par 4 années de tronc commun avec stages obligatoires, au terme desquelles les étudiants sont censés obtenir le DEFV (Diplôme d'études fondamentales vétérinaires). C'est l'équivalent du grade de Master.

    La 5e année est dédiée à la pré-spécialisation parmi une des 6 dominantes du parcours pédagogique : animaux de compagnie, de rente/reproduction (ou mixte : compagnie et rente), équidés, santé publique vétérinaire, recherche, industrie, au choix. Cette année est conclue par la soutenance d'une thèse d'exercice vétérinaire, qui donne le titre de Docteur vétérinaire.

    À partir de là, on peut soit commencer à exercer, soit poursuivre ses études au sein de l'ENV ou d'une université par le suivi d'un enseignement supplémentaire, qui peut durer de 1 à 3 ans :
    - Résidanat (3 ans)
    - Internat (1 an
    - diplômes de spécialisation, soit un Certificat d'étude approfondies vétérinaires en 1 an, ou diplôme d'études supérieures vétérinaires en 3 ans.
    - thèse d'université (3 ans).

    En tout, c'est un parcours d'au moins 7 années d'études après le baccalauréat (scientifique).


    Quant à moi...

    Pour accéder à une classe prépa, il faut un dossier scolaire (que je n'ai pas, ayant été non-scolarisée pour mes années « lycée »). D'un côté, ce peut être un choix aussi... Je ne sais pas si un retour au lycée m'aurait été très profitable ! J'ai déjà un peu de mal avec la mentalité générale des jeunes scolarisés que j'ai rencontrés... à de rares exceptions, j'ai été déjà pas mal catastrophée j'avoue .

    Donc, université. L'université où je vais propose en deuxième année le Licence (L2) de Biologie-Biochimie un cursus de cours supplémentaires afin de préparer le concours B.
    Pour accéder à ce parcours, les (quelques !) étudiants sont sélectionnés en fonction de leur résultats du bac (euh, une année d'avance, ça compte ?) et ceux de première année de Licence (L1).

    Si jamais je n'arrivais pas à réussir le concours vétérinaire ma foi... en Belgique, la formation vétérinaire passe par un cursus universitaire (pas de « grandes écoles » et tutti cuanti), à Liège je crois.
    Devant l'afflux d'étudiants non belges à demander à suivre cette formation en Belgique, les universités ont instauré des quotats d'étudiants étrangers, ceux-ci étant ensuite choisis par tirage au sort. Mais étudier à l'étranger signifiera que je devrais aussi travailler à côté de mes études. Et si jamais je décidais de suivre cette voie, cela résonnerait quand même pour moi comme la perte de 3 ans d'études de Licence en France...
    Voilà, c'est aussi une option à envisager...

     

    Prochainement, je vous ferai partager mes (petits) doutes et mes remarques amusantes (pour moi ! pour vous, on verra bien ^^)... à propos de l'université.
    Mais ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai pas peur (mamannnnnn !) !

     

    PS : désolée si quelques fautes se sont égarées, j'écris ce texte alors qu'il est un peu tard... je me relirai demain matin, promis !

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