• PECB et moi, où ça en est

    Salut les gens !

    Pour une flemmite aïgue, à deux billets en deux jours, je m'en tire plutôt bien.

    Bon, que dire maintenant ?

    Disons, que maintenant, les choses se présentent (théoriquement) un peu comme ça :

    PECB et moi, où ça en est
    PECB = préparation des étudiants au concours B

    Si ce n'est que... les places de la formation PECB sont d'ores et déjà trustées par les étudiant(e)s en provenance de médecine et de prépas.
    Car, même si ce sont des redoublant(e)s (pour vous donner une idée, qui ont bien vingt ans voire davantage), le fait est qu'ils/elles ne font que "réviser" un programme déjà vu et revu, les années précédentes... ce qui leur permet de s'en tirer avec d'excellentes moyennes.
    Et en prime, d'avoir déjà l'expérience des études supérieures, et des contrôles tout le temps.
    (moi aussi, si c'était la troisième année que je voyais la biologie cellulaire, la biologie végétale et la biologie animale, j'aurais 17 de moyenne ).

    Enfin, bon. Ça se bouscule au portillon PECB, entre les bacheliers mention TB et les étudiantes aux moyennes mirobolantes (ou ceux qui bossent à peine juste un peu et ont 14 ).
    Sélection drastique, donc, de fortes chances de ne pas passer pour moi, si je déposais mon dossier.
    Sachant qui plus est, que je juge qu'il est peu probable j'obtienne une moyenne générale supérieure à cette du premier semestre (mais bon, hein, on verra les résultats qui seront publiés entre le 5 et le 12 juin).

    Donc, d'un côté, moi, bac sans mention, avec, au mieux, la conservation de la mention AB pour cette première année, face à des étudiant(e)s au bac avec mention et dont la moyenne supérieures à 15 = je crois qu'il n'y aura pas photo lors de la sélection des dossiers, car bien plus forte probabilité que ces étudiants obtiennent le concours du point de vue de l'université (même si en 2006, seul 1 étudiant a été pris en école vétérinaire pour 18 ayant suivi la formation )

    Et quand bien même, si j'étais prise (hypothétiquement) .
    Premièrement, je ne pense pas que je serais juste capable d'assumer la charge de travail énorme que cela implique... là, tout de suite.
    Il y a ainsi 576 h de cours au second semestre de L2 PECB, soit l'équivalent de deux semestres "normaux" en un seul (en guise de comparaison, on tournait seulement à 336 h au dernier semestre). Bref, un rythme très soutenu (41 h de cours / semaine sans compter le travail personnel), que j'aurais du mal à tenir. Contrairement, très probablement, à ceux qui ont déjà non seulement un bon excellent niveau de base, qui disposent également de méthodes de travail bien rodées (surtout, des méthodes de travail très bien rodées), voire même déjà de l'habitude des filières très sélectives (bref, des cadors ). Et qui ne seront même pas assurés d'être classés dans les candidats admissibles au concours.
    Et surtout que face à des étudiants pareils, même avec la meilleure motivation et la meilleure volonté du monde, je ne fais pas le poids...

    Bref, bref, bref.

    Je ne vais donc pas déposer mon dossier (même si mon prof référent me l'avait conseillé au premier semestre, de même que coach-maman).
    Je vais poursuivre "normalement" en deuxième année de licence biologie-biochimie, puis en troisième année (sûrement mention « Biologie cellulaire et physiologie animale » ou BCPA) pour décrocher ma licence (à l'âge où d'autres seront encore en L1 - pour les plus vieux - ou L2 - pour les autres - consolation ).
    Pendant ce temps, je me renseignerai sur les possibilités pour atteindre mon but : réintégration d'une année de licence antérieure alors qu'on l'a déjà validée (possible or not possible ?), la Belgique... ; tout en réalisant des stages (cliniques vétérinaires, laboratoires...) pendant les vacances.
    Ce n'est que partie remise !

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