• Au secours j'ai peur !Bon, l'autre jour quand j'étais rentrée chez moi, j'avais allumé la radio.

    Et là, j'ai cru à un vrai gag.

    David Douillet ministre des sports (et de la jeunesse, youhou, réjouissons-nous !).

    Whouh.

    Comment un type qui n'y connaît rien (enfin, encore moins qu'un autre !), peut-il devenir ministre ? m'enfin ? qu'on m'explique ?

    Ok, ok, la réponse m'a traversé l'esprit, mais je ne préfère pas m'y attarder, c'est trop désolant.

    Et là, comme ça fait vingt minutes que je traîne sur internet, je suis tombée sur cet article.

    Lisez-le...

    Triste.

    Gros soupir.


    Bref, aujourd'hui, c'était la conférence du monsieur du programme OPERA sur les neutrinos-qui-iraient-plus-vite-que-la-lumière.

    Hi hi hi ^^.

    La salle était pleine, caméra, projecteur sur le monsieur qui luit déjà du front, photographe. Un petit nombre d'étudiants de L1 (ceux de mon groupe surtout) sont là, il y a même des gens assis sur les escaliers de l'amphi.

    C'était nul. Enfin, non, plus exactement : très ennuyeux, à mourir, assommant (oui, le mot que je voulais, vous l'avez trouvé : ch*ant !!!), incompréhensible, dans sur le fond que sur la forme (l'accent italien et les mots à peine articulés, euh, oui, c'est bien gentil, mais nous on comprend rien !).

    Bref. J'étais contente de venir, pleine d'espoir (qui sait, il allait peut-être nous réconcilier avec les particules ce type ?), assoiffée de connaissances (c'est rapé), prête à être attentive pendant deux heures etc.

    On a rapidement déchanté ^^. Au bout de deux minutes, comme ma consoeur étudiante de derrière, j'avais décroché. Mais vraiment. Vingt minutes après, j'étais loin, trèèèès loiiiiin. Encore vingt minutes après, mes paupières sont lourdes... je vais dooormiiiiir... A 15 h, je me retourne en chuchotant à l'étudiante en question : bon, je crois que je partirai quand même tout à l'heure, comme si on avait bien notre cours de maths à 15 h 30, mais pour elle, « ça le fait pas » (il est vrai que c'était tellement silencieux que partir n'eut pas été très discret...). Ok, j'attendrai encore un peu alors. Mais c'est long. Très long.

    On était motivées. Deux d'entre nous avaient même sorti papier et crayon pour prendre des notes. Finalement, elles ont fini par tuer le temps en essayant d'écrire avec leur main gauche (elles sont droitières). L'une d'entre elles a même piqué un somme.

    Dès le début, c'est devenu assez technique, et pas clair du tout, en plus, quand on comprend un mot sur deux, je vous assure, vous auriez été à notre place, à moins d'être ultra féru(e) de physique, vous auriez également décroché .

    Du coup, on a attendu. 15 h 30, je réalise que le titre de la diapo affichée est "Conclusion".
    Yes ! t'as vu ça, il a bientôt finiiii ! Quelques minutes après, c'est fini, moi j'ai envie de dire ouf.

    Salve d'applaudissements. Plop plop plop (ou clap clap clap, comme vous voulez) massifs, auxquels je me joins volontiers.
    Je suis tellement contente.
    Que ce soit fini !

    C'est notre prof de géologie (j'adore ses cours, il raconte bien, et il parle chouettement aussi ^^) qui l'avait invité, il conclut donc l'intervention du monsieur. Il fait chaud, alors il propose un entracte pour que ceux qui ont soif puissent aller boire, aller au petit coin, et revenir pour la dernière partie consacrée aux questions posées par la salle.

    Ils peuvent toujours me courir après, j'y retourne pas !
    Ma consoeur étudiante de derrière non plus d'ailleurs, allez, viens, on s'arrache ! On est suivies des deux autres, mais elles veulent quand même revenir assister à la conférence, pour la deuxième partie, pour le fun (euh, oui, pardon ?). Soit, ma consoeur de derrière et moi, on va donc à la cafet'. Ce sera un coca pour chacune siouplaît m'dame. Et on va siroter ça dehors.

    Après, cours de maths. Si seulement il pouvait être aussi passionnant que mon Vladi (<- cliquer sur le lien). Mais lui aussi, il est comme notre prof de chimie, assez incompréhensible et dans son truc.

    Ensuite, je suis retournée à la sécu étudiante en centre ville pour leur donner un RIB nominatif (celui que j'ai apporté ce matin a été refusé pour ça...), mais c'était fermé. Je retourne donc chez moi, chargée comme un baudet (j'avais mon ordi, il pèse son poids), alors que peu avant, ma consoeur de derrière m'avait proposé de me ramener pas loin de chez moi en voiture.

    Pffiou, quelle journée  !

     

    Ne cherchez pas, la photo n'a aucun rapport.

    Si vous en voyez un, toute ressemblance de la photographie avec un des personnages dont il est mention dans ce billet ne peut être que fortuite.

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  • Samedi dernier, je suis allée au Muséum d'Histoire naturelle de la ville.

    Le tout a commencé par une partie du musée consacrée aux cailloux (euh non, quand on fait de la géologie, on dit... roches et minéraux !). Quartz de mille et une sorte, granite, basalte, et tutti cuanti.


    Non, il ne s'agit pas de vestiges d'une plante ! c'est uniquement de la roche, si, si.

    Visite en ville

    Améthyste violette (quartz violet). Mais j'aime pas, on a toujours l'impression que c'est poussiéreux.

    Ensuite, une exposition temporaire où il faut aller pied nus (on vous donne un sac pour mettre ses chaussures. C'est terrible, cette partie de l'expo sent vraiment les pieds !!).
    Je rajouterai des photos bientôt sur cette partie.

    Sinon, quelques animaux naturalisés, et une très grande variétés de volatiles et de coquillages.

    Visite en ville
    (j'adore cette photo au dessus ^^)

    Visite en villeVisite en villeVisite en ville
    Globalement, j'ai trouvé le musée petit pour une ville de 300 000 habitants quand même. Heureusement que l'entrée était gratuite pour les moins de 18 ans !

    Je suis assez satisfaite des photos par contre. Elles ne sont pas trop pourries pour un téléphone portable !

    Aujourd'hui, j'ai tenu - 4 milliards d'années et - 5 ans dans ma main. Un grand écart géologique !
    Le prof de géologie avait apporté dans l'amphi une météorite très ancienne (plusieurs milliards d'années. Il paraît qu'en la revendant on pourrait être super riches - mais comme on est masos honnêtes, on se contentera d'être étudiants) et un basalte récent.
    Ainsi qu'un morceau de la croûte du manteau terrestre. Soupesé, c'est dense et lourd ! Voilà !

    Demain, j'assiste à une conférence sur Tintin et les sciences (oui, j'ai besoin de détendre mon cerveau).

    Et (mirâââcle !) on est dispensés de cours de chimie pour vendredi (c'est-y pas génial ?!).

    Car vous n'êtes pas sans savoir qu'on aurait découvert que des particules (les neutrinos) iraient plus vite que la lumière (que l'on considère comme constituée de particules appelées photons). Shocking. Ceci accidentellement au cours d'un programme nommé OPERA (quel coup de théâtre !).
    Ben, ça a fait l'effet d'une petit bombe dans le monde scientifique.
    A savoir, si c'est bien avéré, on a un 'blème (enfin, comme dirait Kuzco l'empereur mégalo, "un changement de cap, leur existence va sortir du cadre de nos activités" - enfin, non, pas tout à fait apparemment).
    P'têt même une révolution totale. Oui ma petite dame.

    Jusque là, depuis Einstein, et sa théorie de la relativité restreinte (vous savez, E=mc² ? ben, c'est ça), on avait admis : il n'y a rien qui va plus vite que la lumière, parce pour aller à la vitesse de la lumière il faut avoir une masse nulle, et que les photons (particules de lumière) n'ont pas de masse (simple, non ?), donc ils vont plus vite que tout. Et de ce fait, il n'y a pas de particule qui va plus vite que la lumière ^^ (parce qu'une masse plus nulle que nulle, c'est comme le plus blanc que blanc, ça n'existe pas !).

    Plus vite, c'était pas possible. La vitesse de la lumière était la vitesse supérieure limite.

    Donc, là, cette histoire de neutrino, ça met à mal la théorie du scientifique qui tire la langue (admirez la périphrase).

    La vitesse de la lumière, c'est approximativement c (célérité) = 3 x 108 m/s, 300 000 km/s si vous préférez, dans le vide. Et les neutrinos iraient 6 km/h plus vite.
    Y'en a qui diraient, pas de quoi fouetter un chat, ben si. Parce que là, ça fout tout par terre change(rait) pas mal de choses.

    Par contre, on n'est pas dispensés de chimie pour autant jusqu'à ce qu'on ait élaboré un nouveau programme (faut pas rêver, mais l'espoir fait vivre !), le prof nous a dit que d'ici là, il faudrait au moins 40 ou 50 ans (donc, normalement, on sera à la retraite... normalement ?). Dommage.

    Tout ça pour dire qu'un des types du CNRS qui a bossé sur ce programme (nommé OPERA) était déjà invité à l'université dans le cadre d'une conférence vendredi après-midi. Notre prof nous invite donc à aller à cette conférence... à laquelle il assistera d'ailleurs.
    Sauf que ça dure de 14 à 16 h, et qu'à 15 h 30, on a maths (avec un russe avec un accent terrible et qui ne parle pas assez fort, si, si. Il y a un brouhaha TERRIBLE tout le long du cours, et personne ou presque ne l'écoute... le pauvre).
    Donc, le prof de chimie nous a dit qu'on devrait se mettre en haut de l'amphi pour disparaître discrètement l'heure de maths venue. Oki. No souci pour moi, j'espère quand même que l'amphi est climatisé, parce que là, on crèvera de chaud sinon.

    Allez, moi et mon animal de compagnie, on vous dit à la prochaine !

    Visite en ville

    Have a nice day !


    (un bâtiment dans le centre de la ville, avec un jardin ouvert au public, le reste est en travaux)

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  • Tindiiiiin !!

    Victoire !...

    Victoire !...
    Entreeez, c'est ouvert !
    (ne cherchez pas, c'est encore une réplique d'Atlantide)

    **Gnihihihiiii**

    Je suis bien retournée au Auchan, et la dame de l'accueil m'a retiré l'antivol ;-).

    Alors, aujourd'hui, deuxième TP de biologie cellulaire. Il sera noté pour la moitié du groupe, et l'autre moitié sera notée sur le troisième TP (alors que la premier TP était noté pour tout le monde). Petite manip' supplémentaire, notée en plus du TP (roulements de tambours...)

    la....

    ...

    découpe....

    ...

    de....

    ...

    la....

    ...

    feuille....

    ...

    de houx !

    oui, oui, découpe d'une feuille de houx, manipulation notée pour tout le monde.
    Explication : coupez un morceau rectangulaire de feuille en houx. Prenez votre batônnet de branche de sureau et avec la lame de rasoir, incisez-le dans sa longueur. Dans l'incision, placez la section de feuille de houx. Avec votre lame de rasoir, coupez de très très très fines lamelles de votre sandwich sureau-houx-sureau. Et voilà. L'objectif étant d'obtenir une lamelle la plus fine possible. Pour ma part, il m'a fallu au moins une quinzaine de découpes pour en obtenir une de relativement acceptable...
    Autant vous l'avouer, c'est franchement pas facile du tout !
    La note s'effectue sur place par un prof. Alors, verdict pour moi « coupe inégale en épaisseur » mais 13/20 pour la zone observée... sinon, alors que la dernière fois je n'avais sur mon compte rendu pas eu le temps de faire un des dessins, ni leurs commentaires (ça n'avait pas valu la moyenne), cette fois-ci j'ai fait tous les dessins... mais pas les commentaires :-(. Allez, la prochaine fois, je ferai mieux, notée ou pas.

    Le prof nous a averti d'être prudents avec les lames de rasoir ! Chaque année, des étudiants se taillent la main (vous croyez qu'ils sont dispensés de la coupe alors ?), ce qui donne des hématies dans les échantillons (vrai ou faux, là je sais pas si c'était la vérité ou de l'humour...). Et comme plusieurs affichettes le rappellent, il n'y a pas d'infirmerie sur notre campus des sciences ;-).

    Sinon, premier contrôle demain en MTU, ensuite contrôle en chimie mercredi, et contrôle lundi prochain en anglais. Laps de temps cours à chaque fois (quelques minutes en MTU, 20 minutes en anglais), mais c'est censé être faisable.

    Go work !

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  • ... cassoulet toulousain et musique de chambre.
    Ah ah, morts de rire.
    *

    Atomes et liaisons fatales : configuration électronique et couche Pampers de Valence. Principe d'exclusion de Pauli. Règle de Hund. Règles de Klechkowski à l'atome. Accompagnés de pâtes à la sauce napolitaine.

    Douche.

    Préparation du sac.

    Et dodo.

    * Ceci est une réplique cultissime de madame Packard, tirée du film de Disney Atlantide, l'empire perdu.

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  • C'est très sérieux.

    Pour les besoins de mes TP de biologie cellulaire et de biologie végétale, il me faut des lames de rasoir. Des lames simples (dans ce lien on voit). Donc, je les ai enfin trouvées (enfin je crois, j'ai pas encore pu vérifier !), pour la modique somme de 1,72 € les dix lames.
    Et pour mes besoins personnels, histoire de briser la monotonie du sandwich jambon-beurre qui je pense, finira par être un peu tristoune à la fin, j'ai une boîte de cornichons.

    Mais (oui, il y a un mais, sinon, j'aurais jamais écrit un article sur ma boîte de cornichons...)

    Donc, avec grande soeur, on était allées acheter une boîte de cornichons, qu'on a rapportée chez moi, et quand grande soeur est partie, ben tiens, je vais me faire mon sandwich, et je prends la boîte de cornichons pour l'ouvrir. Ho-hisse la saucisse. Grumph. Essayons avec la cuillère. Mh. Retournons le pot et tapons lui le dessous. Hum. Toujours pas. Ca fait pas plop, même quand on y met toute la force de ses biscotos (prière de ne pas rire, merci).

    Ben, la boîte de cornichons, elle refuse catégoriquement de s'ouvrir.

    Du coup, j'ai un pot de cornichons dans mon frigo, qui me lorgne à chaque fois que je l'ouvre (que j'ouvre le frigo, vous l'aurez compris, pas la boîte de cornichons !).

    Pffff. Du coup, étant donné que je me trouverais un peu bête d'aller voir mon voisin indien d'en face pour lui demander d'ouvrir ma boîte de cornichons (comment on pourrait dire d'ailleurs ? can you help me to open my box of pickles ? quelque chose comme ça ?), because, la fierté a ses raisons que la raison ignore (cherchez pas, elle est de moi celle là ), j'attendrai patiemment le retour de grande soeur pour qu'elle m'ouvre la boîte de cornichons. Et après, je leur ferai la peau. A mort les cornichons.

    Pour les lames, je crois que j'ai ce qu'il faut. Cependant, elles sont disposées dans une mini-boîte cartonnée (format agraphes, vous voyez...)... elle-même dans une énorme boîte en gros plastique style plexi. Lui même surmonté d'une espèce de (oui, c'est vague, j'arrive même pas à identifier l'engin) truc en plastique qui bloque l'ouverture de la grosse boîte. Du coup, à moins d'utiliser un marteau ou se s'exploser les doigts, je vois pas bien comment ça s'ouvre
    Donc en plus, je ne peux pas vérifier si ce qui est dans la boîte est bien conforme à ce que j'attends.

    *soupir*

    Du coup, je n'ai plus qu'à m'amener en avance au cours de TP de bio cell, lundi matin, pour qu'une amie veuille bien trouver le mécanisme qui permette d'ouvrir la boîte (ou partager ses lames de rasoirs avec moi) :-)...

     

    PS : je suis en train de songer... je suis passée à une caisse rapide hier (sans caissière, on scanne les code-barres soi-même).
    Et si le gros machin en plastique beige de la boîte de lames avait du être retiré à la caisse par une caissière ? C'est peut-être un antivol ? (je ne serais pas surprise, il y en a au moins deux autres sur la boîte).

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  • ... de rien du tout on va dire  !

    Bon en fait, mon premier, c'est parce les transports en commun, j'ai pas l'habitude.
    Enfin, si, le tram, c'est bon, je gère.
    Le bus, jusqu'à ce que ma nouvelle copine me propose de rentrer avec elle, je ne l'avais pas pris. En fait, il s'avère qu'on n'habite pas très loin l'une de chez l'autre, donc que sa ligne de bus est la même que la mienne. Voilà.
    Donc la fois suivante, je devais me rendre en TP de biologie cellulaire qui commençait à 9 h et demi. Sauf que le matin, je suis descendue deux arrêts trop tôt (depuis, j'ai appris que le nom de l'arrêt auquel je devais descendre était aussi celui du quartier de la fac). Du coup, sous la pluie, j'ai cavalé deux arrêts, en plus, il faisait un temps orageux, tiède... mon jean commençait à me coller sur les jeans (bouark!) et mon front... à couler, si si.
    Je suis arrivée dans la salle de TP en retard (DAMNED !), du coup, tout le monde s'est retournée quand je suis arrivée (faites comme si j'étais pas là hein --'). J'ai enlevé ma polaire supérieure (toute mouillée !), puis déballé ma blouse en catastrophe.
    J'ai eu un peu de mal à l'extraire de mon sac d'ailleurs, vu que dès mon entrée, une grande buée s'est abattue sur les verres de mes lunettes (plus les gouttes, alors là, on voit plus rien)... Because : froid et eau + chaleur soudaine = buée sur les verres. Du coup, j'ai passé les dix premières minutes de mon TP à essayer de m'éponger le front avec la manche de ma blouse, qui évidemment, n'a rien absorbé du tout.
    On ne m'y reprendra plus (maintenant, le bus, je gère aussi !).

    Du coup, concernant le temps de trajet en prenant le bus, il est à peu près identique à celui que je mets à pieds... dix minutes pour rejoindre le tram, soit marcher jusqu'à la station suivante (+ 4 minutes), bus (quand il n'est pas en retard) pendant 13 minutes, puis marche jusqu'à la fac (+ 3-4 minutes).

    Voilà pour le bus.

    Ensuite. Ah oui. Alors j'ai fait encore plus fort. Si. J'ai appris mon erreur, j'ai été hébétée pendant dix minutes en n'arrêtant pas de me répéter comment j'ai pu fait un truc pareil. Si. Gros comme une maison en plus !

    Bref, tous les soirs, je regarde mon emploi du temps dans mon agenda pour le lendemain. Un soir, j'ai pêché par excès de confiance, et je l'ai pas regardé.
    C'était absolument certain : je l'avais vu le matin, je commençais à 9 h 30. Sûre et certaine. Allez, pas la peine de regarder mon agenda, c'est sûr.
    Sauf que dans ma tête, sans me rendre compte, j'ai du intervertir les jours "jeudi" et "vendredi".
    Le jeudi, j'avais trois cours le matin, et le premier, celui de géologie, commençait à 8 h.
    Le vendredi, je commencais à 9 h 30.
    Vous commencez à comprendre (PIRE : vous avez déjà compris ?) ?

    Oui. J'ai loupé mon cours de géologie.
    J'ai loupé mon cours de géologie.
    J'ai loupé mon cours de géologie.
    J'ai loupé mon cours de géologie. (comme ça pendant dix minutes).

    Du coup, je me pointe alors qu'il est 9 h 20 devant l'amphi, euh, personne. Vide. Y aurait-il eu un changement de salle intempestif ? Il n'y a rien d'écrit (pas de post-il orange fluo) sur le tableau d'affichage. Je m'inquiète... Bureau de la scolarité ? Bureau des emplois du temps ? Y a-t-il eu un changement de salle s'il-vous-plaît ? euh, non, maintenant c'est la physique en salle numéro trucmuche. Soit, je me poserai des questions plus tard (et mon cours de géo alors ?).
    J'arrive à la bourre, la prof a déjà commencé son cours, il n'y a plus de place devant, je file me mettre tout au fond en me faisant toute petite...
    Zut, et en plus, la prof a formé les binômes (ou plutôt, les binômes se sont déclarés à la prof), et j'étais pas là, donc je suis toute seule (finalement, pas plus tard que mercredi, un binôme m'a adoptée ! donc on fera un trinôme, comme l'a suggéré la prof).

    A la sortie, je demande (pour mon binôme - on attend alors de voir si quelqu'un n'était pas présent ou si on fait un trinôme), et je retrouve ma copine. Dis, il y a eu un changement d'emploi du temps ou quoi ? Elle me regarde bizarrement en me disant que non, physique c'était après géologie.

    Ah. OK. Je vois. Oh mon Dieu. Comment j'ai fait ça ???

    J'ai loupé mon cours de géologie.
    J'ai loupé mon cours de géologie.
    J'ai loupé mon cours de géologie.
    J'ai loupé mon cours de géologie. (pendant dix minutes facile...)

    Là aussi, c'est bon. On ne m'y reprendra plus.

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