• Vacances / Préparation première année

    Bac en poche, place aux vacances, et à la préparation de la prochaine année scolaire !

    Cette catégorie fait en quelque sorte office d'introduction au blog .

  • Voilà, on part demain !

    Et lundi... ce sera la première rentrée de ma vie !!

    Il paraît que quand maman a pensé à ça, la première chose qu'elle s'est dit, c'est que je n'avais jamais eu de prof en face de moi (c'est vrai aussi !)...
    Y'a une première à tout !

    Du coup, dernières petites courses pour cet après-midi, comme les fournitures que je devrais avoir pour lundi, et un parapluie ^^'.

    Mes affaires tiennent dans 2 cartons et 2 sacs de voyages (il faut que je case quelque part mes DVD d'Hitchcock et d'Hercule Poirot quand même !).

    Lundi, debout avant l'aube, il faut faire 110 km pour m'amener à l'université, prévoir au moins 2 h de trajet, et je dois y être à 8 h 15 précises... Donc, je suis levée à 5 h !
    Le Crous a appellé, on devait leur retourner un dossier, mais ce n'était écrit nulle part (). Du coup, papa et maman amèneront le dossier bien complet pendant que je bosserai, et me monteront mes cartons là-haut, et l'après-midi, me feront mes courses...

    Un peu d'appréhension, on sera un groupe de 10, mais je ne sais pas sous quelle forme ça va se dérouler ni comment... j'ai jamais vu un prof de ma vie, je ne sais pas si je comprendrais son "cours express" (j'ai jamais étudié que sur des livres !), à part ça, touuuuut va bien .
    Le tout conclu par un examen qui comptera dans mes notes de maths de première année... bref !

    Restons zen ... Ça va bien se passer, j'y crois ...

    Je vous donnerai bien sûr des nouvelles, normalement (si je ne me suis pas perdue entre l'université et ma piaule ! mais j'ai un plan et je ferai bien attention, promis ), j'aurais accès au réseau de l'université depuis ma chambre ^^.

     

    (et j'ai programmé un billet pour demain, ayez une pensé pour celle qui sera pendant 5 h dans la voiture ^^)

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  • Ah, tiens, voilà ce que je voulais partager, suite au billet de Pioupiou sur son blog, à propos des arnaques en grandes surfaces.
    Elles sont en effet nombreuses à nous promettre dès l'entrée du magasin des offres incroyables, style "3 paquets de pâtes pour le prix de 2". Quand on va dans le bon rayon, on s'aperçoit alors que pour cette occasion les prix de la pseudo « offre spéciale » ont été gonflés ;-).

    Là, c'est pas tout à fait pareil cependant. Il y a trois semaines, on va faire nos courses (dans un discount). Je cherche du film étirable de cuisine pour la maison. Bon, il n'y en a pas. Tant pis.

    Je jette un oeil aux promotions des produits autour.  Par curiosité, v'là t'y pas que je regarde les anciens prix, restés en dessous des nouvelles étiquettes.
    SIC !

    Prix sans promo au EDPrix avec promo ED

    On profite d'une promotion pour faire gonfler le prix réel de 20 cents . M'est avis que la personne qui a changé les étiquettes de prix a oublié de retirer les anciennes  !

    Prix sans promo au ED (2)Prix avec promo ED (2)

    Même le prix en promotion est plus cher que l'ancien "vrai" prix ;-) !
    En tout cas, l'augmentation ne passe pas discrètement...

    Voilà... il me semble que dans ce cas, le consommateur peut faire valoir l'ancien prix, mais comme on n'en avait pas besoin...

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  • ... de ma préparation !

    Qui dit expatriation (euh, non, aux dernières nouvelles, je reste en France !) exil , enfin, études lointaines, dit : faut s'équiper !

    Alors, non, chers lecteurs, je ne pars ni au fin fond du trou du Canada, ni en plein bush australien (mais j'aimerais bien pour voir), ni en Sibérie. Certes. Certes.

    Étant donné que je vais passer pas mal de temps à chaque fois sans pouvoir rentrer chez moi (comprendre : sans utiliser la machine à laver de la maison ;-) ), il me faut un petit stock de vêtements déjà !

    C'est pourquoi avec grande soeur, j'ai utilisé ce créneau annuel que sont les soldes (si - incroyable - moi - les soldes ! - ou incroyable, tout court, moi, chercher à acheter quelque chose !)... En même temps je suis tellement « radine » (non, é-co-no-me ! oui, économe, c'est exactement le terme) que j'ai sauté sur l'occasion. Enfin, plutôt non : j'aurais catégoriquement refusé de me nipper hors-soldes, c'est plutôt ça (tout est cher, même ce qui est le plus basique, même pendant les soldes !) ...

    Du coup, j'ai acheté soit ce dont je n'avais pas suffisamment (ou pas du tout). Tee-shirts à manches longues (j'ai ce qu'il faut côté manches courtes, avec mes 2 polos, mes 2 autres ticheurtes ;-) ), chemises (oui, mes tee-shirts blancs à manche courtes que j'ai depuis au moins 3 ans, j'en ai maaaaarre ! ze veux des chemizes ), jeans (mais il faut que je prévois d'en racheter un quand même...), pull et gilets (légers malheureusement, soldes d'été oblige ! je verrai en septembre si j'ai besoin d'un vrai pull un peu plus chaud quand même !).
    Faudra juste me mettre en quête d'une paire de chaussure imperméable , car aucune des deux que j'ai ne l'est... et c'est plutôt recommandé d'en avoir là-bas ! Et puis, le parapluie .

    Du coup, mes vêtements sont arrivés au début du mois. Ça va, pas de défaut noté.
    Du coup, tout doit passer à la machine avant première utilisation. Y'avait un imprévu. Moi, j'ai résonné en fonction de mes besoins, et du prix.
    On m'a gentiment appris que le mohair (mais il était à 3 € !) ne se lavait certainement pas à 40°C, que le bleu paon vif (mais l'autre tee-shirt du lot était beige, à - 80 % !) était justement un peu trash pour être lavé avec autre chose, et que le drap de bain orange vif - oui, très vif aussi - ça passe pas avec le reste.
    Bref, y'a encore des choses à apprendre à remarquer hum hum...


    ~.:.~ La saga du sac ~.:.~


    Ah oui, et aussi.
    Je suis une réfractaire catégorique de cette chose qu'on appelle sac à main. Mais si, vous savez quoi !
    Ce truc que les filles portent sous leur bras, qui prend des proportions parfois considérables (à se demander si parfois, elles n'ont pas carrément une mini-valise sous le bras des fois qu'il y aurait une guerre - comment ça j'exagère ?) alors que ça ne contient que pleins de trucs inutiles - ou presque, enfin, que je considère comme inutiles. La preuve : les hommes ne se trimballent pas avec un sac à main, eux (à la rigueur, ils ont une sacoche, ou un petit sac à dos).
    Bref. Moche. Gros. Qu'on est obligé de tenir avec la main, donc, pas pratique (comprendre : moins pratique qu'un vrai sac, c'est-à-dire : un sac à dos).
    Et les besaces, non merci non plus, c'pas bon pour le dos quand c'est chargé (chuis difficile, hein ?).
    Pour résumer : moi = pas ça.
    Oui, je peux être , je sais, je sais ...
    Mon idéal, ce serait tout dans des poches intérieures d'un manteau . Comme ça, pas besoin de se trimballer avec un sac, point barre.
    Déjà, il y a un peu plus d'un an, avant mes épreuves anticipées de français, Maman m'avait déjà dit qu'il faudrait un sac style sac à main ou une besace pour mes épreuves. Ça va pas la tête !? Moi !? Ça ?? En plus, c'est trop gros les besaces et les sac à main ! Bref, je lui ai gentiment fait comprendre que non, le sac à main ne passera pas par moi...

    Finalement, je me suis décidée mi-juillet à ceci : un petit et un gros. Quésako ?
    Ben ça : un mini sac pour le strict minimum (papiers, cartes, porte-monnaie et téléphone —> rien d'inutile quoi ;-) ) à tenir à portée de main. Et un sac à dos pour les affaires de travail.
    Et ma sacoche d'ordinateur aussi pour quand j'en aurai besoin.

    Mon nouveau z'ordi est d'ailleurs arrivé, bôô il est :-)).
    Bon, autonomie moyenne certes (2 h). Mais ordi (de qualité voui voui) + sacoche (au demeurant tout à fait correcte pour le prix) = à un prix imbattable (oui, ze zuis la zampionne des z'affaires ! - nan, en fait, c'est grâce à mon papa - vous connaissez les ordis neufs mais pas neufs ?).
    En fait, j'ai moins emputé mes économies que prévu du coup (mais je ne vais pas m'en plaindre !).

    Bref, manque plus qu'un virement de mon compte à celui de papa-maman, et je pourrai clamer...

     

    Question organisation, je pars le dimanche 28 août avec mes parents chez ma soeur, pendant qu'elle gardera les « petits » à la maison.
    Le lendemain, ils iront me « libérer » ma chambre pendant que je travaillerai 2 heures le matin et autant l'après-midi.
    Normalement, au soir, j'aurais plus qu'à m'installer dans ma chambre de 9 m², et j'y compte bien ;-). Je n'ai pas envie de me taper deux heures de trajets par jour, ni de ne pas dormir parce que papa ronfle  .

    Voilà !

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  • Depuis toute petite (je dirais, depuis que j'ai 7 ou 8 ans), je veux être vétérinaire.
    Peut-être à cause de Daktari ? ... Mais passion immodérée pour les animaux + intérêt vivace pour la médecine, ça a peut-être joué (beaucoup) aussi ;-).
    Je ne saurais pas vraiment dire l' « essence » de la chose, le pourquoi, ... mais j'aurais sans doute un jour les réponses ;-) ?
    Depuis le temps, j'ai quand même eu l'occasion de me renseigner sur les différentes facettes du métier, et non je ne « fantasme » pas non plus bêtement dessus comme une gamine, je vous rassure ;-). Je sais que c'est un métier pas toujours rose, et difficile. Mais c'est ce que je veux faire. Vraiment.

    Tant qu'à faire, puisque ce blog est censé me suivre le long de mes études supérieures, autant vous dire comment en France, on devient vétérinaire... quand on le devient.

     

     Alors, en France, la formation vétérinaire est délivrée par des « Grandes Écoles ». Les écoles nationales vétérinaires (ENV) sont au nombre de 4 ; il s'agit de Lyon (la plus ancienne, dénommée VetAgro Sup après sa réunion avec l'Enita qui forme des agronomes), Maisons-Alfort (ENVA, site), Nantes (site) et Toulouse (ENVT, site).

     L'accès à ces écoles se fait par concours national, réputé très difficile ; chaque année, le Ministère de l'Agriculture détermine le nombre de places qui seront pourvues.

     La majorité des étudiants sont issus des CPGE = classes préparatoires aux Grande Écoles.
    En deuxième année de prépa mention BCPST (euh... ça veut dire « Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre », comme ça, j'apprends des choses en même temps que vous !) et TB (Technologie Biologie), ces étudiants passent le concours A. Ils sont environ 200 candidats à accéder finalement aux ENV.

     On peut aussi passer par l'université.
    On peut se présenter au concours B en deuxième année de Licence (L2) de Biologie, SVT...
    Ils sont environ une quarantaine à être pris par ce biais, sur 200 candidats qui se sont présentés.

     Le concours C est ouvert aux BTS, BTSA, et DUT, mais les places sont encore plus rares.

     Enfin, le concours D est ouverts aux titulaires d'un doctorat (soit de de médecine, de chirurgie dentaire, ou de pharmacie), ou d'un master de Biologie (quelques places seulement).

     On ne peut passer le concours que 2 fois (peu importe le type de concours : A, B, C ou D, c'est pareil !). Après, c'est fini.

     Pour ceux qui décrochent leur concours, ça y est.
    Selon l'ordre de leurs voeux et leur classement au concours, ils sont dispatchés dans les 4 ENV.

    A l'intérieur des ENV, le parcours est le suivant.
    Cela débute par 4 années de tronc commun avec stages obligatoires, au terme desquelles les étudiants sont censés obtenir le DEFV (Diplôme d'études fondamentales vétérinaires). C'est l'équivalent du grade de Master.

    La 5e année est dédiée à la pré-spécialisation parmi une des 6 dominantes du parcours pédagogique : animaux de compagnie, de rente/reproduction (ou mixte : compagnie et rente), équidés, santé publique vétérinaire, recherche, industrie, au choix. Cette année est conclue par la soutenance d'une thèse d'exercice vétérinaire, qui donne le titre de Docteur vétérinaire.

    À partir de là, on peut soit commencer à exercer, soit poursuivre ses études au sein de l'ENV ou d'une université par le suivi d'un enseignement supplémentaire, qui peut durer de 1 à 3 ans :
    - Résidanat (3 ans)
    - Internat (1 an
    - diplômes de spécialisation, soit un Certificat d'étude approfondies vétérinaires en 1 an, ou diplôme d'études supérieures vétérinaires en 3 ans.
    - thèse d'université (3 ans).

    En tout, c'est un parcours d'au moins 7 années d'études après le baccalauréat (scientifique).


    Quant à moi...

    Pour accéder à une classe prépa, il faut un dossier scolaire (que je n'ai pas, ayant été non-scolarisée pour mes années « lycée »). D'un côté, ce peut être un choix aussi... Je ne sais pas si un retour au lycée m'aurait été très profitable ! J'ai déjà un peu de mal avec la mentalité générale des jeunes scolarisés que j'ai rencontrés... à de rares exceptions, j'ai été déjà pas mal catastrophée j'avoue .

    Donc, université. L'université où je vais propose en deuxième année le Licence (L2) de Biologie-Biochimie un cursus de cours supplémentaires afin de préparer le concours B.
    Pour accéder à ce parcours, les (quelques !) étudiants sont sélectionnés en fonction de leur résultats du bac (euh, une année d'avance, ça compte ?) et ceux de première année de Licence (L1).

    Si jamais je n'arrivais pas à réussir le concours vétérinaire ma foi... en Belgique, la formation vétérinaire passe par un cursus universitaire (pas de « grandes écoles » et tutti cuanti), à Liège je crois.
    Devant l'afflux d'étudiants non belges à demander à suivre cette formation en Belgique, les universités ont instauré des quotats d'étudiants étrangers, ceux-ci étant ensuite choisis par tirage au sort. Mais étudier à l'étranger signifiera que je devrais aussi travailler à côté de mes études. Et si jamais je décidais de suivre cette voie, cela résonnerait quand même pour moi comme la perte de 3 ans d'études de Licence en France...
    Voilà, c'est aussi une option à envisager...

     

    Prochainement, je vous ferai partager mes (petits) doutes et mes remarques amusantes (pour moi ! pour vous, on verra bien ^^)... à propos de l'université.
    Mais ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai pas peur (mamannnnnn !) !

     

    PS : désolée si quelques fautes se sont égarées, j'écris ce texte alors qu'il est un peu tard... je me relirai demain matin, promis !

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  • Savez-vous ce que peut-être ceci ?

    Un cadeau...Mais si, cherchez !

    Un chapeau de lutin me direz-vous ? un énoooorme dé à couture ? un mini-sac de farine pour souris multicolore ? Non, non, non.

    Ceci devrait vous mettre sur la voie :

    Un cadeau...(pas l'ordinateur, hein, mais ce qu'il y a dans ma main !)

    Alors, la solution...

    C'est un porte-clé, fait, et offert par ** Plouf ** !

    Crocheté avec mes couleurs préférées...

    En plus, très ingénieux !
    Grâce à la languette (également crochetée) que l'on voit sur la première image, la clé peut « coulisser » de l'intérieur vers l'extérieur (et vice-versa), en restant dans son étui lorsque l'on en n'a pas besoin. Comme ça, pas de clé qui abîme ce qu'il y a dans le sac (et on la retrouve plus facilement) !

    En plus, travail de pro, il n'y a rien qui dépasse, rien de rien !

    Alors, moi, je dis : merci Plouf !! J'adore  !

    (et comme ça, je ne risque pas de perdre mes clés !)

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  • ... qu'un non-sco c'est pas si courant (2ème partie).

    Dans le billet précédent, je parlais donc du fait que les gens se souvenaient de notre famille, en pensant à la particularité qu'on faisait l'école à la maison, étant donné qu'ils l'apprenaient tôt ou tard.

    Sur ce, dans les commentaires, a suivi l'expérience similaire de Grabouilleuse (faites un saut sur son blog, ça vaut le coup !), elle même non-sco* depuis une dizaine d'années (n'hésite pas à me corriger dans les commentaires si c'est erroné!), à propos de la réaction des gens qui apprennent notre mode d'instruction un peu particulier :-).

    C'est pourquoi c'est de cela que je vais parler dans ce billet : comment les gens perçoivent-ils le fait que nous n'allions pas à l'école ?

    Pour notre part, généralement bien (ce n'est pas le cas pour toutes les familles).

    Du côté des adultes, on est toujours tombés sur des personnes compréhensives et bienveillantes .
    Déjà, voir débarquer une mère et 3 enfants un jeudi après-midi (jour-de-classe !) dans une bibliothèque par exemple, il y a de quoi s'interroger. A cette heure là, c'est plutôt l'heure des retraités qui cherchent du calme ;-).
    Quoi ? « y'a pas école aujourd'hui ? » encore des grèves ? - Noooon, on fait l'école à la maison madame/monsieur .
    Comme généralement nous avions le temps (et en pleine semaine, les bibliothéciares ne sont pas super débordés, du moins les nôtres), on en venait rapidement à nous poser des questions, et puis de fil en aiguille, la discussion durait un peu.
    Les gens sont souvent étonnés et très curieux (sauf quand on ne fait que passer en coup de vent !). 
    Tout comme nous, la plupart pensent que nous avons de la chance de ne pas aller à l'école, de pouvoir étudier comme on voulait (note : mais on a toujours étudié de manière sérieuse, faut pas croire !), d'aller se promener un jeudi après-midi parce qu'il fait beau (etc.), même si ce n'est pas forcément ce qu'ils auraient voulu faire pour eux ou leurs enfants.
    Grâce à ça, rendez-vous compte, on épate même notre orthodontiste parisienne (bac + ???) toutes les 6 semaines . Elle nous trouve supers et méga-courageux .
    Certaines personnes admettent même que l'école n'était pas un milieu tout rose et adapté à tous les enfants, à toutes les personnalités.
    Bref, ne serait-ce que pour cette compréhension, moi je dis : merci !
    A côté de ça, il y a les inspecteurs de l'Éducation nationale, mais ça, c'est une autre histoire les petits enfants  !

    Côté jeunes qui vont encore à l'école maintenant. Étant donné que la première question quand j'ai rencontré des jeunes de la région c'était « Je ne t'ai jamais vue, tu viens de quel lycée ? », il y a un moment où on le leur dit aussi ;-).
    En guise de première réaction, j'ai surtout eu le droit à l'étonnement, et aux questions (ensuite, c'est l'indifférence totale ; mais je ne m'en plains pas du tout, ce serait soûlant sinon :p !). Le truc, c'est qu'ils ont souvent du mal (beaucouuuuup de mal, même !) à envisager comment j'ai pu suivre ce parcours pas pendant des années, mais au quotidien.
    Ainsi, ils veulent savoir comment je passe mes examens (oui, dans un « vrai » établissement, pas chez moi non plus ^^), et comment je m'organise sans prof pour me « pousser au derrière » on va dire, bref, comment c'est possible tout simplement . Ils sont quand même rares à l'idée de penser qu'ils pourraient faire la même chose j'ai trouvé.
    Et puis aussi, le jour du bac, j'ai aussi eu le droit à : « Whoah, génial, tu peux faire la grasse mat' tous les jours et tu bosses quand tu veux !!!! » !

    Euhm... non coco, je fais des journées de travail pleines, je suis sincèrement désolée de te décevoir ... Le même était carrément étonné quand je lui ai répondu oui, au fait que j'aie bien vu tout le programme de Terminale !

    C'est étrange tout de même. Ce n'est par parce que l'on ne va pas à l'école que c'est les grandes vacances toute l'année ;-). Oui, je travaille, et même sérieusement, et je sais me mettre au boulot toute seule .  Je ne sais pas pourquoi, mais j'aurais du porter un panneau sur mon front « Non, je ne vais pas à l'école, mais je ne glandouille pas non plus » . Z'en pensez quoi ?

    Mais ça me fait beaucoup rire l'assimilation pas école <=> vacances, ou beaucoup moins de travail.
    A propos du niveau, des études américaines ont montré que les enfants pratiquant le homeschooling avaient des résultats scolaires quand même supérieurs à la moyenne, alors [voir ici] :-).
    Et côté rythme, eh non, ce n'est pas vrai, la preuve, à partir de la Première, j'ai même commencé à travailler après le goûter, et à partir de la Terminale, à bosser après le repas du soir, et les week-ends, rendez-vous compte !

     


     

    Par contre, je vais aussi raconter côté virtuel. C'est parfois différent :-).
    Autant j'ai « rencontré » des personnes ouvertes d'esprit et fort agréables, autant ailleurs beaucoup moins (mais je ne prends pas ça de manière dramatique non plus ;-) ).

    Pour illustrer ce dernier exemple, je vais vous raconter un fait récent (attention, c'est un peu long, mais d'un autre côté, je ne vous oblige pas à me lire  ! si vous voulez sauter ce passage, rendez-vous ici).

    Récemment, sur un forum dédié aux mathématiques, je suis allée remercier les membres pour leur aide durant cette dernière année scolaire, et m'ajouter à la liste de ceux qui avaient obtenu leur bac.

    Bon, en passant, je n'ai pas pu m'empêcher de réagir à un p'tit truc, certes.
    Plus haut, certains membres avaient parlé de la plus jeune candidate du bac de l'année qui a passé son bac en candidat libre (et l'a eu !), alors âgée de 13 ans. Rien que ça déjà (et avec mention il me semble), moi, je dis chapeau  !

    L'un des « forumeurs » disait que c'était d'autant plus remarquable « qu'elle l'a passé en candidat libre » (sous-entendu : que c'est plus difficile). Plus loin un autre réagissait « Je ne sais pas comment j'aurais pu sauter 5 classes », d'où le mot d'une personne renseignée « C'est sa mère qui lui enseignait à la maison » (=> où l'on apprend donc que cette jeune fille a été instruite en famille donc !).
    Enfin, un dernier, dont le message en gros était « C'est pas un peu malsain de ne pas aller à l'école ? c'est aussi un lieu de socialisation où l'on apprend les relations sociales, où l'on rencontre tout de même une certaine une masse de gens ».

    Je rentre en scène... Moi, remerciant (bah oui, j'y allais quand même pour ça au départ !), mais ajoutant (parce que je n'aime pas les personnes qui ont une réflexion à deux balles en se fourrant -qui plus est - le doigt dans l’œil jusqu'à l'omoplate comme dirait ce cher bon vieux capitaine Haddock) que j'ai moi-même passé mon bac candidat libre (oui !), que je n'allais pas à l'école depuis plus de 10 ans (oui !), que l'école à la maison était loiiiiiiin de couper les enfants de relations sociales (oui aussi !) ; et pour finir, que j'étais ravie d'apprendre qu'avant la création de l'école gratuite, les enfants n'étaient pas sociables / socialisés (c'était de l'ironie, vous l'aurez bien compris ;-)).
    Et que s'ils le souhaitaient, ils peuvent passer sur notre blog qui leur donnera un léger aperçu de notre mode de vie.
    Sur ce, le même reprend que l'école c'est également là pour apprendre la contrainte (sic), parce qu'on y était obligé d'étudier même de qu'on n'y aime pas, en gros que sans l'école, on foutrait rien (re-sic).
    Avec ma jolie plume, je réponds donc que mes contraintes, je sais me les poser moi-même (et que j'ai appris à me les fixer, sans école), et que oui, j'étudie toutes les matières y compris celles que je n'aime pas (le contraire me paraitrait comme ça : ).
    Enfin, que je sais travailler de manière totalement autonome, contrairement à certains jeunes de mon âge qui ne savent même pas encore le faire. Je me suis arrêtée là.

    Deux jours plus tard, j'ai reçu dans ma messagerie un e-mail de V., qui s'excusait d'avoir eu cette réaction « débile » (ce sont ses mots), et était très content que j'ai réussi à poursuivre mes études aussi loin malgré l'autisme. 

    Ho-ho ....
    Je crois qu'il a compris que nous étions tous autistes dans la fratrie, alors qu'en fait, c'est seulement mon petit frère qui l'est !
    Du coup, je me suis posée la question : 1/ je suis honnête et je lui réponds que je ne suis pas autiste 2/ je m'en fous, je le laisse avec ses certitudes (et se fourrer encore plus loin le doigt dans l’œil...).
    Sauf que mon problème à moi, c'est d'être honnête (groooos problème vous l'avouerez sans doute ).
    Donc, j'écris un message pour rectifier le tir, non, je ne suis pas autiste.

    Ce que j'ai pensé très fort, mais que je n'ai pas écrit : en quoi serait-il plus légitime pour être instruit en famille d'être porteur d'un handicap ? les enfants avec handicap auraient-ils donc moins leur place à l'école que les enfants « normaux »  ? [dans les faits, apparemment oui, puisqu'aucun effort n'est fait pour leur octroyer des AVS (= auxiliaires de vie scolaire) formés, ni même former les enseignants (déjà débordés !) aux handicaps (manque de moyens et principe de réalité, qu'ils disent à l'Éducation nationale - ah oui, mais si on commençait déjà par voir ce ministère comme notre avenir plutôt que de le diriger comme une entreprise...)...].

    Mais restons zen cocotte !

    A la place, j'en ai profité pour réagir face au fait que je ne côtoie effectivement pas cette « masse » dont il parlait sur le forum (et alors ? je rencontre d'autres gens quand même !).
    Et je dis ce que je pense : être 8 h par jour avec des personnes du même âge que moi, regroupés uniquement à cause de notre année de naissance, ne me semble pas très pertinent... En outre, j'aurais un peu l'impression d'être sous bulle dans une école.
    Je préfère également rencontrer des gens d'âges différents (zen, zen).
    J'ajoute que des personnalités également ne sont pas allées à l'école. J'ai donc parlé de Maud Fontenoy. Elle n'était pas allée à l'école jusqu'en Terminale parce qu'elle voyageait en famille, donc, qu'elle voyait certainement encore moins de « masse » que moi (pourtant, elle n'a pas l'air d'aller trop mal !)... Et que comme moi, elle avait été déçue de la mentalité qui régnait chez les jeunes de son âge (et à l'école).

    Réponse :  « je crois qu'on ne tombera jamais d'accord » (ah mais non, nous voici au moins d'accord sur un point !).
    V. pense que l'école gratuite (oui, mais laquelle parfois !) et pour tous (euh, non désolée... voir plus haut !) est une bonne chose constitutive de notre « identité nationale » (tiens, tiens... serait-ce ce qu'on apprend à l'école ;-) ?).

    Ensuite, il pense vraiment que je rate quelque chose (moi, j'ai envie de lui dire : t'en rates aussi plein en allant à l'école Coco ! donc on est quittes).

    Enfin, pour conclure : « qui sait (...) au lycée, tu aurais peut-être rencontré l'homme (ou la femme) de ta vie » ! J'apprécie l'ouverture d'esprit pour "homme ou femme", mais pour le reste, gros sic ! Déjà, j'en suis pas encore là, ensuite, une chose est sûre :
    c'était pas toi !!!!

     


     

    Mais d'autres familles n'ont pas forcément la chance de tomber "en vrai" que sur des personnes positives.
    En effet, dans certaines mentalités, on en est encore aux amalgames : école à la maison, enfants reclus, maintenus dans un monde de Bisounours, mère sur-protectrice... alors qu'en réalité on en est quand même assez loin ^^ !

    Personnellement, j'ai plus été confrontée à la négation du bien-fondé que peut être l'école à la maison du côté d'internet que "dans la vie réelle". Bizarre, non ? (quand les gens voient nos bonnes têtes en vrai, ça fait moins peur, ils se rendent plus compte de quoi ça a l'air un non-sco ^^ ?)

    Mais ce « refus » (en quelque sorte) d'admettre que oui, c'est possible de faire son bonhomme de chemin sans école, m'interpelle quand même.

    Pourquoi ? Je n'ai jamais dit que tout le monde devait en faire autant. Pour moi, l'école à la maison ne pourrait pas convenir à tous les enfants... comme l'école ne convient pas à tous non plus ! Je n'ai jamais non plus remis en cause les choix des autres d'envoyer leurs enfants à l'école, ou d'aller à l'école (alors qu'à nous, on nous demande de nous justifier sur notre choix...).
    J'ai juste souhaité défendre un peu mon mode d'instruction qui est mal connu et auquel on accole souvent des préjugés qui n'ont pourtant pas lieu d'être !
    Alors pourquoi certaines personnes cherchent à se persuader qu'en ne suivant pas des chemins tout tracé par la société, on va rater notre vie (on en est pourtant loin pour notre part...) ? Pourquoi dès qu'on ne colle pas aux attentes « normales », on leur inspire un sentiment de crainte mêlé d'inquiétude ?
    Parfois, j'ai eu l'impression que ces gens réagissaient comme si notre expérience leur renvoyait une image négative d'eux-mêmes et les remettait en cause quand même (alors que ce n'était pas le but). 

    Ce n'est pourtant pas ce que nous voulions. Juste de la compréhension. Alors j'ai appris à ignorer ces réactions-là, à seulement expliquer notre démarche, sans obligation de l'approuver, mais de la respecter (et si possible, de chercher à la comprendre). D'où la citation du moment d'André Malraux dans la colonne de droite : « Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre, puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait pas juger ».

    À méditer :-).

     

    P.S. : je suis vraiment désolée d'avoir rédigé un véritable pavé ... c'est sincère.

    * En guise de petit rappel, « non-sco » est le diminutif de « non-scolarisé / non-scolarisant ». J'englobe sous ce terme les enfants recevant une instruction hors d'une école, que ce soit sous la forme de cours par correspondance ou non.

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